/image%2F0550609%2F20151103%2Fob_eec7ae_bandeau-site-cuba-si-france-provence.jpeg)
Venezuela: LES AUTORITES ONT RECUPERE LES 2 CAMIONS D'ESSENCE DETOURNES SUR UNE "garimba"
Ciudad Bolivar, 7 mars AVN – A 8h30 du soir, ce vendredi, deux camions d'essence de l'entreprise d'Etat Petroleos de Venezuela (PDVSA) qui avaient été détournés par un groupe de 70 individus cagoulés lors d'une « garimba » montée à l'intersection des avenues 17 Décembre et République, à Ciudad Bolivar, état de Bolivar, ont été libérés.
Sur les lieux des faits, le gouverneur de Bolivar, Francisco Rangel Gomez, a indiqué que les camions ont été endommagés par des groupes violents qui, n'ayant pas pu ouvrir les valves de sécurité des citernes, ont décidé de détruire les pneus, enlever les batteries et vandaliser totalement les cabines, en plus de répandre des éléments piquants autour de celles-ci pour empêcher qu'elles puissent être transportées.
De même, ils ont peint une grande quantité de messages agressifs sur les unités, appelant pour la plupart à attaquer le Gouvernement National et à se joindre à la violence.
Le responsable de Bolivar a souligné que ce fait a été accompli par quelques 70 individus, parmi les quels moins de 10 étaient de présumés étudiants.
« Nous savons qu'ici agissent des sujets venus d'autres endroits qui ont été entraînés pour agir contre le peuple vénézuélien et chercher à ce que le sang coule », a-t-il dénoncé.
Le gouverneur a indiqué que vers 7h du soir, il restait seulement un groupe de 20 à 25 personnes entourant les unités, qui se sont retirées une heure plus tard après avoir incendié des ordures et des véhicules aux alentours pour couvrir leur fuite.
Pour leur part, le Garde Nationale Bolivarienne et la Police de Bolivar sont restées dans es environs et ont tenté de dissuader les violents.
« Il ne nous reste plus qu'à dénoncer cela comme un acte de terrorisme. Ces sujets sèment a terreur et personne ne peut dire que cela fut une protestation pacifique car ce fut un acte de fascisme qui aurait pu provoquer de nombreux morts dans un rayon d'1 km si les camions avaient explosé », a déclaré Rangel.
Il a rappelé qu'autour de cette intersection se trouvent de nombreux commerces, des entreprises de pompes funèbres, une banque et de nombreux appartements. De plus, c'est un point de passage principal pour des milliers de conducteurs qui se déplacent quotidiennement pour se rendre à leur travail et chez eux à Ciudad Bolivar.
Il a informé que les services de renseignements visent déjà l'identification de ceux qui sont impliqués dans cet acte de vandalisme et le Ministère Public a commencé les vérifications pour qu'ils soient capturés rapidement et déférés à la justice.
« A Bolivar, nous n'avons pas de morts et nous n'avons pas souffert d'actes aussi terroristes, nous avons traité avec beaucoup de patience les cas qui ont été enregistrés et traité prudemment et pacifiquement les protestations enregistrées, y compris certaines dans cette même zone qui avaient déjà pratiquement cessé », a déclaré Rangel.
Il a ajouté que seulement à Ciudad Guyana se maintiennent de petits foyers de violence dans la zone d'Alta Vista, qui sont de plus en plus réduits aussi bien à cause de l'action des autorités qu'à cause du rejet que la population elle-même a apporté à ceux qui montent les « garimbas ».
Le gouverneur Rangel a signalé que le groupe qui a détourné les camions n'a jamais voulu dialoguer avec les autorités, pas plus que les petits groupes qui ont fait des « garimbas » à Ciudad Guyana.
« Nous condamnons la violence, nous exigeons même de l'opposition qu'elle se prononce sur ce cas, nous ne devons pas rejeter tous et toutes les habitants de Boivar car ici, ce qu'il y a, c'est un plan des secteurs de droite pour provoquer une guerre du peuple contre le peuple », a-t-il noté.
AVN 07/03/2014
(traduction Françoise Lopez)