Cuba: LES JOURNALISTES ESPAGNOLS PROFITENT DE LA MORT DE Gabriel Garcia Marquez POUR ATTAQUER LA REVOLUTION CUBAINE

Publié le par cubasifranceprovence

Par Arturo Del Villar, président du Collectif Républicain Troisième Millénaire.

Les fonds des reptiles ont été inventés au XIX° siècle pour acheter les journalistes. A cette époque de difficile économiquement pour les médias de communication, quand certains ont fermé et d'autres disaient adieu à une partie de leur personnel, ces fonds sont nécessaires pour survivre. Pour cette raison,n'est pas surprenante l'obsession qu'affichent à tout propos contre la Révolution Cubaine les journalistes, toujours disposés à suivre les directives de la CIA. Au moment où nous commémorons la victoire historique de Playa Giron contre l'impérialisme étranger, représentative du fait que le peuple cubain a enraciné en lui la devise révolutionnaire « La Patrie ou la mort ! Nous vaincrons ! » la CIA n'a pas renoncé à sa détermination d'utiliser n'importe quel moyen, tout impudique qu'il soit, pour dénigrer la Révolution et ses héros.

Sa dernière action a été de profiter de la mort de Gabriel Garcia Marquez pour censurer son soutien constant à la Révolution et son amitié avec le Commandant en Chef Fidel Castro. Ce 18 avril laisse des témoignages comme le débat à 8h30 du matin sur radio Nazional : Alfonso Rojo a déclaré qu'il avait été un sectaire pour avoir été au bras de Fidel Castro et son collègue Fernando Jauregui déclara clairement que le Commandant avait bien commencé sa lutte cointre un dictateur mais qu'ensuite, il a dégénéré. J'ai là 2 dégénérés dans la station créée en 1937 par les militaires fascistes rebelles.

Carlos Alberto Montaner, leader indiscuté de tous les « gusanos » répartis dans le monde, critique dans « Liberté Digitale » le fait qu'il avait une grande amitié pour Fidel Castro et d'autres gens, à mon avis, indésirables. » A mon avis, le journaliste de langue espagnole le plus indésirable est Montaner qui, pour cette raison, obtient de substantielles subventions pour diffuser ses obsessions contre-révolutionnaires.

Dans « El Mundo », Luis Alemany raconte des histoires formidables et assure : « Gabriel Garcia Marquez a refusé de soutenir son confrère (le toxicomane et trafiquant Padilla) et est resté dans le castrisme pour toujours. Avec quel rôle ? Eh bien, avec celui d'anti-impérialiste opposé au colonialisme des multinationales étrangères et à leurs pantins despotiques.

Mauricio Vincent assure dans « El Pais » : « Quand Garcia Marquez et son épouse commencèrent à se rendre à Cuba plus fréquemment, Castro mit à leur disposition une des luxueuses résidences de protocole de Cubacan à La Havane, grande bâtisse qui se transforma tout de suite en un centre de réunions et de conspiration, activité qui les passionnait tous les deux et qu'ils cultivèrent sans mesure tant qu'ils eurent la santé. » Peut-être de cela découlèrent les chutes successives des dictateurs au service de l'impérialisme étranger ?

Arancha Moreno raconte dans « La Gazeta » : « Son amitié avec le dictateur Fidel Castro finti par lui valoir des menaces de mort », ce qui démontre son courage et son engagement envers la libération des peuples latino-américains du colonialisme étranger. »

En résumé : la seule chose qui importe aux journalistes espagnols à propos de Gabriel Garcia Marquez n'est pas son écriture mais le fait d'être un ami de Fidel Castro et un partisan de la Révolution Cubaine, ce qui pour eux, constitue un défaut impardonnable. Dans tout le monde civilisé, on fait des éloges de son écriture géniale mais dans ce royaume de sauvages, on le juge uniquement pour son idéologie révolutionnaire, pour dénigrer sa figure internationalement respectée. On a honte d'être espagnol.

(Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo, 20 avril 2014

traduction Françoise Lopez)