Le Panama REFUSE DE RECONNAITRE LA VOLONTE DE L'OEA FACE AU Venezuela

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 31 mars AVN – L'ambassadeur du Venezuela devant l'Organisation des Etats Américains (OEA), Roy Chaderton, a affirmé ce lundi que l'ex députée Maria Machado « a eu la complicité et le soutien de la bureaucratie » pour entrer dans cette instance et chercher l'ingérence étrangère au Venezuela.

Chaderton a indiqué que Machado est arrivée à la salle simon Bolivar, au siège de l'organisme régional situé à Washington, Etats-Unis, et avant que ne commence la réunion, a fait un tour pour saluer les gens et serrer des mains. Finalement, elle s'est assise dans l'espace réservé au Panama, « donnant (ce pays) le droit souverain de s'asseoir sur sa chaise à qui en aurait envie », a-t-il dit.

Il a indiqué que « la dictature médiatique était partisane du fait qu'il y ait un débat public » alors que les diplomates ont préféré traiter ce thème en privé « pour éviter des pressions d'intolérance, insupportables ou inacceptables ». Le résultat fut de 22 Etats en faveur de la session privée et de 11 contre.

Ensuite, on est passé au vote de l'emploi du temps du jour de la Session Permanente de l'OEA. Chaderton a déclaré que « tout Etat peut proposer ou présenter un sujet à l'ordre du jour, dans ce cas le Venezuela, qui n'a pas été accepté non plus ».

Il a ajouté que l'ambassadeur du Panama devant cet organisme, Arturo Vallarino, « pratiquement à aucun moment n'a assuré que cette dame (Machado) n'allait pas parler du Venezuela », ensuite elle a demandé la parole et « comme une joueuse de base-ball, Machado a commencé à parler et à peine a-t-elle dit « Venezuela » que fut déclarée une motion face à l'irrégularité. « ce fut la fin », a commenté Chaderton.

Il a signalé que la menace de Panama de continuer à mettre en avant le thème du Venezuela en débat à la Session Permanente est « un cas grave de non respect de l'Organisation et des Etats souverains » alors que 29 pays contre 3 « ont dit que ce sujet ne devait pas fairepartie de l'ordre du jour » et en faisant cela, le gouvernement panaméen refuse « la volonté claire ».

Il a souligné que le Panama a « un gouvernement docile et serviable » envers les Etats-Unis et que ces derniers « sont irrités par les différences » comme c'est le cas du gouvernement Bolivarien qui promeut l'égalité sociale.

Machado, qui a accepté la charge d'ambassadrice alternative du Panama devant l'OEA pour pouvoir parler dans cet organisme et demander une intervention étrangère au Venezuela, a enfreint le précepte constitutionnel indiqué dans les articles 191 et 197, et a perdu son investiture de députée devant l'Assemblée Nationale (AN).

AVN 31/03/2014

(traduction Françoise Lopez)