Venezuela: IL EST FAUX QU'IL Y AIT 5 000 ENFANTS EN ATTENTE D'UNE OPERATION DU COEUR
Caracas, 18 avril AVN – La présidente de la Fondation d'Etat de l'Hôpital de Cardiologie Infantile Latino-américain Docteur Gilberto Rodriguez Ochoa (HCIL), Isabel Iturria, a déclaré qu'il est faux que 5 000 à 10 000 soient en attente d'une chirurgie dans ce centre de santé et a démenti que l'hôpital n'envoyait pas de ressources à l'Hôpital d'Enfants J.M. De los Rios depuis 19 mois et de cette façon, ait empêché la réalisation des opérations du cœur.
Actuellement, dans le service de Cardiologie Infantile, inauguré en 2006 par le leader de la Révolution, Hugo Chavez, on effectue environ 1 100 interventions qui représentent 780% de plus que les 141 opérations effectuées en 1998, juste avant l'arrivée du Gouvernement socialiste, entre tous les hôpitaux publics. A cela, il faut ajouter aujourd'hui les 400 interventions que réalisent les autres centres publics chaque année, fait ressortir Iturria dans une lettre au ministre de la Santé, Francisco Armada, dans laquelle elle dément les récentes informations publiées dans la presse privée.
Vendredi dernier 11 avril, le quotidien El Nacional a publié en première page une note qui rend compte de la liste d'attente supposée en citant le chef du Service de Cardiologie de l'Hôpital pour enfants J.M. De los Rios, Federico Borges, selon lequel : « Au début, la liste d'attente (à l'Hôpital de Cardiologie) était de 2 000 patients, en 2012, elle est passée à 5 000 et maintenant, elle est entre 5 000 et 10 000. »
Iturria a expliqué « qu'il est absurde » d'affirmer qu'il y a eu une augmentation de 5 000 patients en 2013 « comme si aucune intervention chirurgicale n'avait été réalisée et que, de plus, 5 000 enfants qui en aient besoin étaient nés. Les deux choses ne résistent pas à la moindre analyse scientifique. »
elle a indiqué que dans le registre national obligatoire des enfants et adolescents atteints de cardiopathies en attente d'opération ou de traitement hémodynamique qui est informatisé depuis 2011, restent en suspens d'intervention 366 patients inscrits en 2012 et 553 de l'année dernière.
Le Registre, connu comme RNAC (Registre National des Anomalies Congénitales) se compose de 11 943 numéros uniques d'identification assignés à un nombre identique de patients ces 12 dernières années et, depuis 2011, moment où il a commencé à fonctionner a-par internet, il a inscrit 4 688 patients.
Les ressources.
Le même Borges, cité par le journal privé Ultimas Noticias la semaine dernière, a assuré que la Fondation HCIL, qui par une convention avec le Ministère doit transférer des ressources aux hôpitaux qui pratiquent la chirurgie cardiaque ou des cathétérismes, a refusé depuis 2009 « de payer des fournitures, au début de manière sélective et, depuis plus de 19 mois, ils n'envoient pas de ressources. »
La réalité est que, souligne Iturria, entre 2012 et 2013, dans le service de Cardiologie Infantile de J.M. De los Rios ont été transférés plus de 1,4 millions de bolivars qui comprennent 821 660 bolivars en ressources financières et 594 577 bolivars en matériel de diagnostic et thérapeutique.
Avec ces fournitures, l'unité dirigée par Borges a effectué 125 cathétérismes et aucune chirurgie en 2012 et à peine 59 cathétérismes l'année dernière.
La Présidente de la Fondation a précisé que le dernier transfert a été réalisé en octobre 2013 et 184 000 bolivars correspondant aux rapports remis par Borges pendant le premier trimestre de cette année sont sur le point d'être envoyés.
« Aucun matériel ne sera transféré car ils n'ont pas complété le compte-rendu des dispositifs d'Amplatzer remis dans les années antérieures, de ceux dont ils disposent encore », a-t-elle ajouté.
En plus, entre 2010 et 2011, le J.M. De los Rios a reçu plus de 2,5 millions de bolivars en ressources économiques et fournitures pour la cardiologie infantile. La première année, il a exécuté 43 opérations et 13 cathétérismes alors que pendant la période suivante, il a fait 8 opérations et 111 cathétérismes.
« Le fait que le docteur Borges affirme avoir obtenu un financement du Bureau National Anti-drogues (ONA) pour 100 cas en 2012 (nous ignorons le montant, la destination et la supervision de ces ressources), année pendant laquelle le Ministère de la Santé a réglé à travers cette fondation HCIL 125 cas attire notre attention. C'est pourquoi nous allons faire un audit pour évaluer s'il y a eu double fianncement des mêmes cas », a averti Iturria.
AVN 18/04/2014
(traduction Françoise Lopez)