Venezuela: LES PARAMILITAIRES COLOMBIENS ATTENDENT UNE AGGRAVATION DE LA SITUATION POUR ENTRER AU Venezuela
30 mars 2014
Le journaliste vénézuélien et analyste politique, José Vicente Rangel, a dénoncé ce dimanche le fait que des groupes paramilitaires colombiens sont à la frontière, attendant que la situation s'aggrave pour entrer au Venezuela.
Lors de la section « Confidentielles » de son émission dominicale, José Vicente Aujourd'hui, transmise par la chaîne Televen, Rangel a indiqué que « des rapports du renseignement militaire révèlent la concentration, en territoire colombien proche de la frontière avec le Venezeula, d'importants groupes de paramilitaires. »
Il a indiqué que dans une localité au nord de Santander, «se trouvaient actuellement approximativement 200 hommes armés appartenant à des unités irrégulières avec des armes et de la logistique (…) comme dans d'autres zones frontalières. »
Ces groupes attendent une aggravation de la situation de l'ordre public au Venezuela pour entrer sur le territoire national et agir, a ajouté Rangel.
La tactique de la « guarimba ».
La tactique de la « guarimba », impulsée dans le pays par des secteurs radicaux de l'opposition fut déjà essayée dans les années 2002-2003, « maintenant, cela se répète avec une meilleure organisation, des ressources et de la logistique. »
Il a ajouté qu'une seconde offensive serait en préparation, « la « guarimba » actuelle se distingue par son agressivité, son manque de scrupules et l'emploi de la force pour provoquer la peur dans la collectivité. »
Rangel a invité à revoir les actions parce que, selon certaines versions, ce qui s'est produit jusqu'à maintenant est seulement la première phase.
Texte/Sara Lorca
(Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo, 2 avril 2014
traduction Françoise Lopez)