Venezuela: UN PARAMILITAIRE COLOMBIEN LIE A Uribe CAPTURE SUR UNE "guarimba"

Caracas, 9 avril – Le ministre de l'Intérieur, de la Justice et de la Paix, Miguel rodriguez Torres, a informé ce mardi que deux des personnes arrêtées récemment sur des barricades et dans des protestations violentes dans les états de Tachira et de Zulia (ouest) sont liées au trafic de drogues, aux paramilitaires colombiens et à l'ex président Alvaro Uribe (2002-2010).

Lors de la diffusion de l'émission du président Nicolas Maduro, « En contact avec Maduro », le Ministre a montré des photos où on peut voir une des personnes arrêtées serrant la main d'Uribe et participant à un entraînement paramilitaire.

« Le citoyen Luis Enrique Garcia Gonzalez a été capturé à Maracaibo (capitale de l'état de Zulia) avec de faux papiers, essayant de quitter la ville après avoir été vu sur une barricade », a souligné Rodriguez Torres.

En ce sens, il a précisé que l'enquête a conduit jusqu'à une photo sur laquelle le sujet apparaît portant l' uniforme et les armes de groupes paramilitaires. De même, sur une autre image, Garcia Gonzalez serre la main à l'ex président Alvaro Uribe quand il servait dans l'Armée colombienne.

De plus, le Ministre a indiqué que la Police Nationale a aussi capturé, dans la ville de San Cristobal (capitale de l'état de Tachira), Gabriel Alejandro Reyes Beltran, un individu recherché internationalement avec le code rouge d'Interpol (Organisation Internationale de Police Criminelle) pour le délit de trafic de drogue.

A cause de cela, le fonctionnaire a confirmé la participation de « mercenaires colombiens liés au trafic de drogue et aux paramilitaires dans les protestations violentes» et même dirigeant les barricades ou le barrage de rues dans les villes gérées par des maires d'opposition.

De cette façon, Rodriguez Torres affirme qu'il existe des preuves claires de lapréparation et de l'entraînement que reçoivent les personnes qui participent à ce qu'on appelle les « guarimbas » d'opposition, car beaucoup d'entre elles ont été photographiées utilisant des armes à longue portée, des armes de guerre, avec des systèmes de visée télescopique d'origine paramilitaire.

Paramilitaires et partisans d'Uribe.

Pour sa part, le président Nicolas Maduro a dénoncé à nouveau « l'arrivée du trafic de drogue colombien au Venezuela pour promouvoir le terrorisme et les voies violentes comme formule pour faire de la politique et prendre le pouvoir » de façon antidémocratique.

« Ce n'est pas un hasard, que ces trafiquants de drogue aient été motorisés, dirigeant ce qu'on appelle barricades dans ces états, ce n'est qu'une démonstration de la dimension, de la pénétration des groupes paramilitaires et terroristes de Colombie dans ces groupes d'extrême droite qui ont amené la violence au Venezuela », a averti Maduro.

Le gouvernement vénézuélien a accusé de nouveau Uribe Velez de promouvoir la violence par l'infiltration de groupes paramilitaires qu'il manipule depuis la Colombie.

AVN 9/4/2014

(traduction Françoise Lopez)