Cuba: UN DES INDIVIDUS ARRETES A FONDE UNE ENTREPRISE PARAMILITAIRE A Miami

Publié le par cubasifranceprovence

Il y a quelques jours, le Ministère de l'Intérieur de Cuba a émis une note d'information concernant l'arrestation des citoyens d'origine cubaine résidant à Miami, Etats-Unis, José Ortega Amador, Obdulio Rodríguez González, Raibel Pacheco Santos et Félix Monzón Álvarez, alors qu'ils planifiaient des actes terroristes qui devaient être exécutés sur le territoire national.

Dans cet article sont exposées les preuves de la conspiration pour commettre des crimes de la part des citoyens mentionnés précédemment.

Raibel Pacheco, un des quatre cubano-américains arrêtés le 26 avril dernier à La Havane, a déclaré en 2009 une entreprise paramilitaire nommée « Force Cubaine de Libération Inc. » dont e but était d'aider « le peuple à Cuba à reconquérir sa démocratie et ses libertés perdues ».

Selon un document qui apparaît dans les registres du Département d'Etat de Floride et qui peut être consulté sur internet, Pacheco est le directeur de cette institution domiciliée à Haliah, Floride, à l'adresse 1470 W 41 St. # 411.

Le document indique aussi que les membres de la direction de cette organisation sont élus à la majorité lors d'une réunion qui a lieu chaque année au mois de décembre, depuis 2009.

Sur le blog de l'organisation, activé le 2 octobre 2009,Pacheco assure que « Cette organisation a été fondée à la demande de membres des Forces armées qui se trouvent à Cuba ainsi que d'autres membres d'organisations et du peuple. Le F.C.L. Est un groupement dont l'unique raison d'être est la liberté et le renversement du régime pour rétablir un système de droits » (sic)

Amnésie à Miami.

Santiago Álvarez Fernández-Magriñá, bienfaiteur de Luis Posada Carriles et condamné en Floride pour possession d'un arsenal d'armes pour attaquer Cuba, a déclaré au Nuevo Herald qu'il « ne se souvient pas avoir jamais connu les quatre hommes ».

Selon ce journal, « Alvarez a refusé de faire des commentaires mais lui, il est connu pour faire des dons à des groupes de Miami qui soutiennent des activistes d'opposition dans l'Ile comme Marta Beatriz Roque et Jorge Luis Perez Garcia, connu comme Antunez. »

Tandis qu'Osvaldo Mitat, un autre de ceux qui sont impliqués dans cette saga des quatre terroristes et qui accomplit une peine de 2 ans de prison pour les mêmes charges concernant des armes qu'Alvarez, a déclaré qu'il ne savait « rien de rien » au sujet des quatre hommes arrêtés. « Je retiens mal les noms », a-t-il ajouté.

Mitat a participé au voyage de l'embarcation Santrina aux Iles Mujeres, Mexique, dans laquelle voyageait illégalement Posada Carriles vers le territoire étasunien selon une information donnée par les autorités mexicaines.

L'avocat de Luis Posada Carriles, Art Hernandez, a également réagi hier à la Note d'Information du Ministère de l'Intérieur de Cuba avec le commentaire suivant divulgué par Reuters : « No basis at all » (Cela n'est pas fondé du tout).

El Herald, pour sa part, reconnaît que

Au moins 6 infiltrations armées contre cuba ont été lancées depuis Miami au début des années 1990 quand l'île chancelait sous l'effondrement de l'Union Soviétique et certains exilés croyaient qu'ils pouvaient provoquer des troubles importants contre le gouvernement communiste.

La dernière de ces infiltrations eut ieu en 2001, quand on captura Maximo Valdes Pradera, Santiago Padron Quintero et Iosvani Solis de la Torre avec des pistolets et des fusils semi-automatiques. Des fonctionnaires du Ministère de l'Intérieur ont rendu publique à ce moment-là un enregistrement téléphonique de Solis avec Alvarez dans lequel ils discutaient soi-disant de poser des bombes dans le fameux cabaret Tropicana.

Bien que les médias de Miami aient affirmé avoir peu d'informations sur les personnes arrêtées, les hauts faits criminels d'Obdulio Gonzalez devant la cour de Miami-Dade pour vol et violence domestique ont circulé.

Sur les deux autres individus arrêtés, José amador et Félix Monzon, on n'a pas encore donné de détails. Cependant, la coïncidence entre les noms de famille de Felix Monzon et Arnaldo Monzon Plasencia, dirigeant de la Fondation Cubano-Américaine, décédé, un de ceux qui ont financé l'attaque à la bombe organisée par Luis Posada Carriles en 1997 contre des hôtels à La Havane qui a coûté le vie à Fabio di Celmo, attire l'attention.

Au procès contre Posada Carriles, en 2011 à El Paso, Texas, un agent du FBI a détaillé les transferts d'argent électroniques depuis le New Jersey en 1997 à Ramon Medina (pseudonyme du terroriste) au Salvador.

Dans le Journal d'El Paso, les chroniques qui ont rapporté les détails de ce procès devant une cour d'immigration, publiées sur Cubadebate, l'avocat José Pertierra déclare :

« Certaines (parties) furent envoyées par le directeur de l'assemblée exécutive de la fondation Nationale Cubano-Américaine, Arnaldo Monzon. D'autres par Pedro Perez, Angel Alfonso, Abel Hernandez, José Gonzalo et Ruben Gonzalo. Les virements parlent indifféremment de montants de 2 000 $ et d'autres de 800 $. Tous ont été faits juste au moment de la campagne de bombes.

( source Resumen Latinoamericano en Cuba, 8 mai 2014

traduction Françoise Lopez)