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Venezuela: LE MINISTERE DE LA JUSTICE A AUTORISE L'INTERCEPTION D'APPELS ET DE COURRIERS
Le Ministère de la Justice du Venezuela a autorisé l'interception d'appels (téléphoniques) et de courriers.
Caracas - La procureure générale de la République, Luisa Ortega Diaz, a assuré jeudi que l'interception d'appels téléphoniques et de courriers de députés et de chefs d'entreprises vénézuéliens était autorisée dans le cadre de l'enquête à propos des dénonciations de coup d'Etat et de magnicide.
Dans une conférence de presse, la Procureure a informé que « le Ministère Public a reçu deux dénonciations, les 18 et 19 mars de cette année, une de la part d'un groupe de députés de l'Assemblée Nationale et une autre anonyme. Au sujet de ces dénonciations, le Ministère Public a entamé une enquête pénale et dans le cadre de cette enquête, on en est venu à pratiquer un ensemble de procédures. »
Ortega a assuré qu'une commission du Service Bolivarien de Renseignement National (SEBIN) a réalisé les investigations selon l'ordre donné par un juge de contrôle d'intercepter les comptes électroniques et les appels. « De plus, nous demandons une prorogation pour continuer ces interceptions de communications et de courrier », a-t-elle noté selon AVN.
Elle a souligné, en ce sens, que devant les preuves de magnicide exposées mercredi par le dirigeant du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) Jorge Rodriguez, on constate que nous sommes face à un problème de sécurité d'Etat grave ».
Elle a déclaré clairement d'autre part, que « ce n'a pas été le Ministère Public qui a eu accès en première main à ces éléments qui pourraient constituer des preuves mais à travers des procédures faites par le SEBIN, on obtiendra des preuves. »
Au Haut Commandement politique, on a convoqué les dirigeants de la Table d'Unité Démocratique de l'opposition pour leur présenter les preuves du plan de magnicide orchestré par des secteurs de a droite qui prétend organiser un attentat contre la vie du président Nicolas Maduro comme chemin pour le renverser.
Granma 29 mai 2014
(traduction Françoise Lopez)