Venezuela: Maduro SALUE LA RECONSIDERATION PAR LES Etats-Unis DE LEUR POLITIQUE ENVERS LE Venezuela

Le président Nicolas Maduro a salué hier la reconsidération du Gouvernement des Etats-Unis de la politique qu'il prétend imposer des sanctions au Venezuela.

Il a cité des paroles de la sous-secrétaire d'Etat des Etats-Unis pour l'Amérique Latine, Roberta Jacobson, qui a déclaré que les sanctions contre le Venezuela comprises dans un projet de loi introduit par un groupe de sénateurs devant le Congrès de ce pays « peuvent être contre-productives ».

La rectification du gouvernement de Barack Obama à propos du Venezuela a été précédée par une vague de soutien international à ce pays sud-américain devant les prétentions d'ingérence et les entraves au dialogue national.

L'Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) s'est exprimée ainsi dans un communiqué, et ensuite, le Mouvement des Pays Non-Alignés composé de 120 nations, lors de la 17° Conférence Ministérielle de Moyen Terme des Ministres des Relations Extérieures de l'organisation qui a eu lieu en Algérie.

La même position a été prise par 14 sénateurs démocrates du Congrès étasunien dans une lettre adressée à Obama dans laquelle, de plus, ils demandent instamment au président de respecter le dialogue en faveur de la paix.

Le président Maduro a déclaré que, en réponse à la position de sagesse du gouvernement d'Obama, l'ambassadeur du Venezuela désigné pour les Etats-Unis, Maximilien Sanchez, fera office de chargé d'Affaires devant le pays nord-américain et se rendra à Washington pour « y amener la vérité du pays et neutraliser tant de mensonges qui se disent sur le Venezuela. »

De même, il a réaffirmé sa disposition à soutenir des relations avec les Etats-Unis basées sur la communication et le respect.

« Je veux améliorer les relations de respect et de communication permanente avec les Etats-Unis, des relations qui préfigurent un nouveau modèle de relations entre ce pays et l'Amérique Latine... L'heure est venue, président Obama (…) Il faut, le plus tôt possible, avoir des relations de respect entre les Etats-Unis et les gouvernements d'Amérique Latine », a-t-il signalé.

Dans le cas où le Congrès nord-américain imposerait des sanctions contre le Venezuela « nous devrions nous défendre parce que quand on emprunte de chemin répressif, l'escalade continue et nous ne resterons pas les bras croisés. »

De cette façon, il a manifesté le rejet du peuple vénézuélien de toute prétention de sanction contre la nation.

Le Président a réaffirmé qu'aujourd'hui, le Venezuela est « plus accompagné que jamais ».

Depuis la Palais de Miraflores, où il conduisait une réunion de l'exécutif, il a rappelé la conférence de presse du Haut Commandement Politique de mercredi 28 à Caracas, où on a montré au pays des copies de plusieurs courriers électroniques qui révèlent la participation des opposants Diego Arria, Maria Machado et henrique Salas Römer ainsi que des représentants de la droite internationale dans les plans de magnicide.

« C'est pour cela que nous avons fait cette dénonciation, pour que le monde la connaisse, pour la neutraliser avec le soutien de toutes les institutions, de toutes les forces politiques et sociales du pays, avec le soutien de la force la plus puissante qui peut nous protéger : la force d'un peuple qui sait quel est son destin », a-t-il indiqué.

Le Président a signalé que depuis qu'il exerce sa charge (avril 2013), il est resté attaché aux droits du peuple « en travaillant en faveur de la démocratie et de l'héritage du commandant Hugo Chavez ».

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Agencia Venezolana de Noticias (AVN) (Viernes 30/05/2014)

(traduction Françoise Lopez)