Venezuela: LES ATTAQUES CONTRE LE Venezuela STIMULE LES CAPACITES COMBATIVES DU PEUPLE
Caracas, 2 juin AVN – Depuis que Nixon (Richard) a mis en place la conjuration contre le processus politique et social conduit par Allende (Salvador), on n'a rien vu dans la région de semblable ».
Le journaliste vénézuélien José Vicente Rangel a fait cette affirmation dans son article « Le miroir » publié ce lundi dans le journal Ultimas Noticias, en analysant de nouveau l'agression aussi bien interne qu'externe dont est victime la Venezuela.
Entre autres choses, Rangel fait référence aux déclarations du journaliste chilien Manuel Cabieses sur son expérience des jours qui ont précédé le coup d'etat contre le gouvernement du président Salvador Allende (1973).
Dans un extrait cité dans le livre « La Conspiration contre Allende » (de Juan Jorge Faundes), Cabieses note que « nous parlons du coup d'Etat mais jamais nous ne pensons que nous sommes à quelques heures d e celui-ci. On a une vague idée qu'on va résister mais sans savoir comment ni avec quoi. Comme on peut le constater, nous ne sommes pas préparés pour le coup d'Etat ».
« Les exilés brésiliens et argentins nous avaient avertis de cette faiblesse de la gauche. Nous avions une idée de ce qu'était un coup d'Etat, nous ne l'avions pas vécu. Nous avions une vision, disons, romantique, et une surestimation de nos capacités à résister à un coup d'Etat. Mais nous n'avions pas la plus petite idée de la brutalité qu'il pouvait avoir », déclare Cabieses dans ce texte.
A ce sujet, Rangel affirme qu'il y a une agression certaine contre le Venezuela. « Ce qui arrive n'est pas pour nous déprimer. Au contraire, cela sert à stimuler la capacité combative du peuple vénézuélien », a-t-il dit.
Dans leurs nouvelles aventures impériales, du type de la Libye et d'autres, les Etats-Unis cherchent non seulement à s'approprier le pétrole et d'autres ressources naturelles mais détruire l'Etat et à en finir avec le « mauvais exemple » des processus de libération, écrit Rangel.
Le journaliste signale que « nous, les Vénézuéliens, oui, nous avons vécu des coups d'Etat, réussis et manqués ». Et il ajoute : « il faut essayer que la mémoire ne faiblisse pas et maintienne le souvenir indemne. C'est plus nécessaire que jamais étant donné la menace du sinistre complot d'intérêts contre la démocratie et la souveraineté nationale. »
Rangel avertit que le danger est de surestimer le pouvoir de la révolution et de sous-estimer le pouvoir de la contre-révolution. « La révolution bolivarienne a maintenant beaucoup de ressources mais ce n'estpas Chavez », affirme-t-il.
Il affirme que la persistance de la violence de la part de la droite éclaire nettement son intention d'en finir avec tout et « ce fait ne peut être sous-estimé ».
Pour Rangel, le plus urgent face à la menace du complot dans cette sorte de coup d'Etat est de savoir comment agir et s'organiser et il avertit qu' »aller contre la Constitution aura un coût très élevé ».
Le 11 septembre 1973, les Forces Armées chiliennes, financées et soutenues par le gouvernement étasunien de Richard Nixon ont exécuté un coup d'etat contre le président constitutionnel Salvador Allende.
La conspiration putschiste a utilisé les mêmes éléments qui sont employés actuellement dans la stratégie du coup d'Etat doux contre le Venezuela : sabotage de l'économie (stimulation de l'inflation avec accaparement et pénurie), arrêts de travail et grèves et opération psychologique (guerre médiatique).
AVN 06/06/2014 18:35
http://www.avn.info.ve/contenido/arreaza-vencimos-golpe-estado-mediático-contra-venezuela
(traduction Françoise Lopez)