Venezuela: COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT SUR L'ARRESTATION ILLEGALE D'UN DIPLOMATE A Aruba
Caracas, 24 juillet AVN - Le Gouvernement national a condamné ce jeudi l'arrestation illégale et arbitraire du diplomate vénézuélien Hugo Carjaval qui a été privé de liberté dans la nuit de mercredi par les autorités d'Aruba.
Dans un communiqué, l'Exécutif national a lancé un appel au Royaume des Pays Bas pour qu'il revienne sur ce fait qui viole le droit international, en particulier la Convention de Vienne Sur les Relations Diplomatiques de 1961.
Carjaval a été nommé en avril dernier consul du Venezuela à Aruba.
COMMUNIQUE:
République Bolivarienne du Venezuela
Ministère du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures
Communiqué:
Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela condamne énergiquement l'arrestation illégale et arbitraire du diplomate vénézuélien, porteur d'un passeport qui l'accrédite comme tel; Hugo Carjaval Barrios, mise en place dans l'île d'Aruba par les autorités hollandaises, qui ont agi en violation des normes internationales en vigueur, en particulier, la Convention de Vienne Sur les Relations Diplomatiques de 1961, reconnue par les deux Etats.
Dès l'instant auquel a été connue cette arrestation arbitraire, le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela, à travers sa Chancellerie, a activé tous les mécanismes diplomatiques pour que soit corrigée cette grave violation du Droit International et a apporté l'assistance consulaire adéquate à son diplomate.
La République Bolivarienne du Venezuela lance un appel ferme au Royaume des Pays Bas pour qu'il rectifie ce fait injuste et non fondé et pour que ses autorités dans le territoire voisin procèdent à la libération immédiate du diplomate vénézuélien Hugo Carjaval. En même temps, il manifeste son désir d'éviter que cette action puisse détériorer les relations diplomatiques, économiques, énergétiques et commerciales actuelles.
Caracas, 24 juillet 2014
( traduction Françoise Lopez)
http://www.avn.info.ve/contenido/venezuela-rechaza-detención-ilegal-funcionario-diplomático-aruba