Cuba: A L'ONU, DES LEADERS DU MONDE ENTIER CONDAMNENT LE BLOCUS DES Etats-Unis CONTRE Cuba

traduction Françoise Lopez

Lors de la session plénière des 193 membres des Nations Unies, le président vénézuéliens, Nicolas Maduro, a qualifié d'anachronisme de la Guerre Froide le siège imposé par Washington à l'île depuis plus d'un demi-siècle. Après lui, des leaders d'Amérique Latine, d'Afrique et d'Asie ont exprimé leur rejet du blocus économique, commercial et financier des Etats-Unis contre Cuba.

Il a signalé dans le débat général qui se déroulera jusqu'à mardi prochain en présence d'environ 140 chefs d'Etat et de Gouvernement, les dégâts qu'a causé au peuple cubain cette politique condamnée pendant 22 années consécutives à l'Assemblée.

Pour sa part, le président de Bolivie, Evo Morales, a appelé le blocus étasunien "le système de sanctions unilatéral le plus injuste, sévère et prolongé qui a été appliqué contre un pays".

Il s'agit d'un acte de génocide, d'un acte colonial auquel nous devons mettre fin immédiatement, a-t-il dit dans le salon de l'Assemblée Générale inauguré officiellement aujourd'hui après rénovation.

Le chef d'Etat sud-africain, Jacob Zuma, a réclamé à son tour la libération économique de l'île dont les autorités ont chiffré récemment à 1 billion 112 534 millions de dollars l'impact du blocus.

Le président du Sri Lanka, Mahinda Rajapaksa, s'est déclaré également profondément préoccupé par les sanctions renforcées dans leur actes de poursuites et d'extra-territorialité par des initiatives comme les lois Torricelli (1992) et Helms Burton (1996).

Le blocus n'a pas d'éthique et est injuste par son impact sur la population innocente, a-t-il affirmé.

La première journée du débat général de l'Assemblée dans sa 69° période de sessions a vu également l'intervention du président du Thad, Idriss Déby Itno, qui a renouvelé sa demande de levée du blocus.

Le forum suprême des Nations Unies accueillera le 28 octobre prochain un nouveau projet de résoution sur la nécessité de mettre fin au blocus étasunien, une initiative semblable à celle qui l'année dernière, a reçu le soutien de 188 pays sur les 193 membres de l'organisation.

(Avec des informations de Prensa Latina)

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