Cuba A L'ONU: LA DETTE EXTERIEURE SPOLIE LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

Prensa Latina

traduction Françoise Lopez

Nations Unies - L'ambassadeur de Cuba devant l'ONU, Rodolfo Reyes, a affirmé mardi que le problème de la dette extérieure est devenu un outil de spoliation des pays en développement.

Reyes a parlé au nom de Cuba après que l'Assemblée Générale, ait adopté, dans sa 68° période de sessions, mardi, la résolution Vers l'établissement d'un cadre légal multilatéral pour le processus souverain de restructuration de la dette extérieure.

"Nous avons payé plusieurs fois le montant de l'argent que nous avons reçu et nous n'avons pas amélioré de façon significative les conditions du futur paiement", a averti le diplomate en expliquant que les services de la dette extérieure soustraient des ressources indispensables au développement du Sud.

Le représentant de La Havane a alerté sur le fait que les mécanismes diaboliques employés ont servi dans plusieurs cas à piller les ressources naturelles et "ont imposé la dénationalisation des industries stratégiques dans le développement potentiel de nos économies".

Mais "pire encore, dans des cas extrêmes, le paiement de ces obligations a servi au financement de guerres d'agression et de conquête", a-t-il souligné, selon PL.

Il a aussi argumenté avec le fait que Cuba s'enorgueillit d'apparaître parmi ceux qui patronnent le projet qui est déjà une résolution et il a félicité la Bolivie pour le travail de négociation qu'elle a conduit à la présidence du Groupe des 77 plus la Chine.

Avec la décision que nous adoptons, a noté Reyes, nous pouvons éviter que l'agression qui a lieu aujourd'hui contre le peuple argentin puisse se renouveler dans l'avenir contre ce peuple ou tout autre peuple de la planète.

Le diplomate a transmis, de même, la solidarité du peuple cubain à celui d'Argentine face à l'agression qu'il affronte de ce qu'on appelle les fonds vautours.

En ce sens, il a qualifié d'historique pour l'Assemblée Générale le fait qu' ait été approuvé une résolution dont le but "est d'établir, à travers un processus de négociation démocratique, transparent et ouvert, un cadre légal multilatéral pour la restructuration de la dette extérieure de nos pays."

Il a rappelé, de plus, que cette cause n'est pas étrangère à Cuba car le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a déclaré en juillet 1987 que si les pays sous-développés doivent plus, alors, ils paient plus, c'est pourquoi les manipulations monétaires des grandes puissances capitalistes les dépouillent de leur peu de ressources."

Il a aussi commenté le fait que Cuba, avec beaucoup d'autres pays du Sud, promeut au conseil des Droits de l'Homme un projet de résolution sur ce thème.

La résolution, qui lance un appel pour négocier et adopter lors de la 69° période sessions, un cadre légal afin d'établir un mécanisme pour la restructuration de la dette extérieure, a été adoptée par 124 voix pour, 11 contre et 41 abstentions.

En plus des Etats-Unis - dont la justice a soutenu les prétentions des fonds spéculatifs qui ont obtenu des bons argentins pendant la crise de 2001 - ont voté contre ce texte le Royaume Uni, le Japon, l'Allemagne, le Canada, l'Australie, Israël, la République Tchèque, l'Irlande, la Hongrie et la Finlande.

Source en espagnol:

http://www.granma.cu/mundo/2014-09-09/deuda-externa-expolia-a-paises-en-desarrollo-afirma-cuba-en-la-onu

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