Venezuela: COMMUNIQUE DU MINISTERE DU POUVOIR POPULAIRE POUR LA COMMUNICATION ET L'INFORMATION
traduction Françoise Lopez
Le 7 juin 2007, le pays a découvert avec étonnement Robert Serra. Le verbe éloquent et révolutionnaire de ce jeune étudiant en Droit s'est distingué à l'Assemblée Nationale dans un débat sur une chaîne nationale autour de la fin de la concession accordée à la chaîne RCTV. Enflammé, rapide et raisonné, Robert Serra s'est jeté ce jour-là dans les bras de la Révolution et celle-ci l'a accueilli tout de suite.
Hugo Chavez et nous, tous les Vénézuéliens, nous sûmes alors que la Révolution avait accouché de ses fils. Andreina Tarazon, Hector Rodriguez, Libertad Velasco, Yahir Muñoz, César Trompiz, Mayerling Arias, Manuel Dum, Osly Hernández, Eder Dugarte et Robert Serra, ces étudiants, comme l'a dit Robert Serra lui-même ce jour-là, représentaient la garantie de la Révolution au-delà de 2021. Lui et ses camarades parlaient pour l'avenir.
Ce même jour, cet étudiant, à qui la perfidie a ôté hier la vie ainsi qu'à la jeune révolutionnaire Maria Herrera, a remis à ses homologues de la droite un Drapeau National et leur a dit: "Portez avec fierté ce drapeau que nous vous remettons et levez-le, levez-le comme il doit être levé et comme on l'a toujours levé, comme l'a levé Bolivar".
Pendant les 14 minutes pendant lesquelles Robert Serra a parlé sur l'estrade, il a réclamé le droit aux études, suspendu alors par l'Université Catholique Andres Bello, il a revendiqué le droit à la liberté d'expression qui ouvrait les portes de l'Assemblée Nationale pour écouter toutes les voix politiques du moment, il a défendu l'acte démocratique de l'Etat: remettre au peuple le spectre radio-électrique qui était pris en otage. Il a dit que les révolutionnaires ont un seul projet de pays et un seul leader qui est Hugo Chavez et il a terminé avec l'idée d'un combattant: "Dans ce pays, il y aura une conspiration tant qu'il y aura la Révolution, qui sera toujours là... Et nous devons être prêts à la combattre (la conspiration NDT). La raison nous accompagne, la dignité et la raison". Et il a rappelé Bolivar: "Ignorons la peur et sauvons la Patrie".
Robert Serra a été applaudi au forum qui l'a vu trois ans plus tard entrer triomphalement dans l'histoire du Venezuela comme le député le plus jeune. Auparavant, il fut appelé par le Commandant Chavez à faire partie de la Commission Présidentielle du Pouvoir Populaire Etudiant et plus tard, il entra au Parti Socialiste Uni du Venezuela au moment de sa fondation où il s'est distingué dans la bataille politique et dans l'organisation de la Jeunesse qui a défendu victorieusement la Révolution contre les griffes fascistes et terroristes. Il n'a laissé aucune tâche sans l'accomplir.
La parole qu'il ont voulu faire taire hier et qui continuera à retentir dans la mémoire de tous est celle d'un révolutionnaire de chaque jour, un des indispensables. Robert Serra s'est consacré complètement à Caracas et aux quartiers qui le pleurent aujourd'hui douloureusement. Et tout cela, il le fit avec les mots qu'il amis en avant: avec la peur au ventre.
Ils ont ôté la vie à celui qui l'avait consacrée à sa cause: la cause du peuple et de la Révolution Bolivarienne.
Honneur et gloire éternelle à Robert Serra et à Maria Herrera!
Caracas, 2 octobre 2014
NOTE: le Venezuela a décrété 3 jours de deuil national.
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