Cuba: EPILOGUE DU SOI-DISANT "Occupy Wall Street" CUBAIN

Publié le par cubasifranceprovence

par Norelys Morales/Isla Mia

traduction Françoise Lopez

La photo des correspondants étrangers postés sur la Place de la Révolution à La Havane, le 30 décembre 2014 vers 15h heure locale, attendant que quelque chose arrive qui n'est pas arrivé, est lamentable. En marge de toute préférence personnelle ou de toute certitude journalistique de chacun d'eux, ils accomplissent le travail dont les a chargé leur rédaction qui ont fixé l'ordre du jour en fonction des conditionnements idéologiques de toutes les campagnes contre Cuba.

Ce qui a été publié par les agences fait évidemment seuement référence à l'invitation médiatique lancée par Tania Bruguera, résidant actuellement à New York, qui est arrivée à Cuba, en provenance d'Italie (le vendredi 26 décembre), d'où elle est arrivée avec l'idée du spectacle dont les réseaux sociaux ont fait la promotion sur la plateforme “Yo también exijo”.

Selon l'invitation, l'idée était qu'à la date et à l'heure fixées, les citoyens s'approchent d'un micro et parlent pendant une minute pour "exiger leurs droits, raconter leurs rêves et décrire leurs problèmes quotidiens", dit BBC Monde.

Très bien! Attrayant et enthousiasmant comme se fait le bon marketing politique derrière lequel se cachent toujours des intérêts non déclarés! Les naïfs pourraient le croire mais pour ceux qui sont un minimum informés sur Cuba, cette idée contredit ce que précisément font les Cubains tous les jours que Dieu fait. Des espaces, il y en a pour cela et sur l'Ile, dans ses aspirations, personne n'utilise de demi-mesures.

En vérité, on a monté une provocation qui a eu, a admis, BBC Monde, une promotion très large sur les réseaux sociaux.

Le hashtags #yotambienexijo a commencé a être twitté de façon écrasante après qu'il ait coïncidé, de l'extérieur de Cuba, avec une campagne agressive d'envoi de spams vers l'Ile par SMS et courriers électroniques en récupérant l'identité du site Cubadebate et du blogueur Iroel Sanchez qui collabore à ce site.

Cette provocation a eu plusieurs buts mais immédiatement la ligne de messages de la "répression" à Cuba, l'absence de libertés, la surveillance gouvernementale et l'erreur des Etats-Unis de négocier avec "le régime" ont été is sur le tapis.

Sans confirmer que ça ne soit pas les "dénonciations" de ce qu'on appelle les "dissidents", AFP a raconté dans son rapport que "Les autorités cubaines ont arrêté l'artiste Tania Bruguera et d'autres dissidents pour empêcher une tribune publique à La Havane, dans une vague de répression qui a causé ce mercredi le premier heurt entre Cuba et les Etats-Unis après leur réconciliation historique."

Deux des quelques images prises par ceux qui dénonçaient la "vague de répression", incapables de confirmer la "brutalité du régime" bien qu'ils baignent dans les téléphones portables et les caméras qui doivent être prêts pour "l'événement" qui ne s'est pas produit.

Une autre image hilarante de la "surveillance" sur la Place: quelques porteurs d'uniforme tout à fait détendus, depuis un des sièges du gouvernement.

"Vague de répression" a affirmé l'Agence de presse, ce qu'on attend pour que se produise l'invariable réaction des Etats-Unis jusqu'à présent quand la "dissidence" créée par l'extrême droite pousse de hauts cris. Si avant on a pu avoir des doutes, ce fut la seule chose qu'obtint le spectacle médiatique qui prétendait être un “Ocuppy Wall Street” cubain pour gêner le chemin de rétablissement des relations diplomatiques qui s'ouvrait entre Washington et La Havane, une grande victoire de Cuba qui laisse déconcertés les mercenaires et les profiteurs du négoce de la contre-révolution.

EFE a trouvé la perle: "La Maison Blanche a répercuté sur son compte officiel sur Twitter la récrimination diffusée sur ce réseau social par la sous-secrétaire pour les Sujets de l'Hémisphère Occidental, Roberta Jacobson, qui a manifesté son soutien à la dissidence cubaine.

"Nous soutenons les activistes qui exercent leur droit à la liberté d'expression et nous dénonçons les arrestations d'aujourd'hui à Cuba" a écrit sur son compte Jacobson qui a réaffirmé que la défense de la liberté d'expression dans ce pays continue à être un axe de la politique étasunienne.

Derrière la controversée Bruguera et avec sa complicité, se meuvent des personnages de tout acabit, depuis les "dissidents" locaux qui se touchent la poche aux terroristes de Miami qui ont organisé une de plus de leurs crises les plus usées à la Tour de la Liberté, à Miami (voir photos sous la vidéo)

Ainsi que des médias de la contre-révolution ou du capital transnational: El Nuevo Herald, Café Fuerte, Marti.com, el Diario de Cuba, Cubanet, CUBAENCUENTRO.com, 14ymedio.com, etc. financés avec l'argent du contribuable nord-américain pour "le changement de régime" sur l'Ile et, en Espagne, El Pais ou "l'indépendant" BBC Monde, entre autres.

ils ont échoué une fois de plus et le plus frustrant pour ce qu'on appelle par euphémisme "opposants", c'est qu'ils continueront à échouer parce qu'ils regardent plus le maître que le peuple qu'ils disent représenter, en s'égosillant avec un vieux discours antidémocratique plein de bassesses et de basses passions.

Source en espagnol:

http://miradasencontradas.wordpress.com/2015/01/02/epilogo-del-supuesto-occupy-wall-street-cubano-fotos-y-video/#more-16028

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