Cuba: JE SAIS CE QUI EST ARRIVE A Fidel Castro

Luis Ernesto Ruiz Martínez/Visión Desde Cuba

traduction Françoise Lopez

J'ai perdu le compte des amis qui m'ont contacté ces derniers jours pour avoir des informations sur la santé du leader historique de la Révolution Cubaine ou du Commandant en Chef, selon le degré de proximité de ceux qui posaient les questione envers notre pays. Chacun l'appelle comme il le fait habituellement bien que pour l'immense majorité d'entre nous, ce sot simplement Fidel. A un de mes amis, j'ai répondu, devant le doute: "La mort vient toujours, on y passe tous mais pas quand ceux qui haïssent l'oeuvre que nous construisons y ont intérêt". Les préoccupations sont logiques et aussi obligatoire la réponse qui a circulé aujourd'hui: "Il va bien, comme toujours".

Le trouble de certains après l'annonce, le 17 décembre dernier, du début du chemin pour le rétablissement des relations entre Cuba et les Etats-Unis est compréhensible. Je m'amuse, je l'avoue, de chaque mot que je lis qui attaque mon pays ou qui essaie de créer des obstacles pour qu'on n'atteigne pas cet objectif. C'est le signe que ce que nous allons faire semble suffisant pour ce dont nous avons besoin bien que dans ce processus, nous ayons l'obligation de "balayer des ordures de-ci de-là".

Je partage avec vous un message publié par Scarlet Lee sur le blog Santiago Arde qui évoque ce fait et la soi-disant conférence de presse organisée sur l'île:

A peine 23 jours se sont écoulés depuis que les présidents de Cuba, Raúl Castro, et des Etats-Unis, Barack Obama, ont annoncé à leur peuple le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et Cuba recommence à être l'objet de manipulations médiatiques dans le cadre des négociations. Il semble que la droite de Miami est bien préoccupée et on dit qu'Ileana Ros-Lehtinen n'arrête pas d'avoir des mots de tête depuis cette date.

De grands médias se sont fait l'écho de cette nouvelle : "Une conférence de presse du Gouvernement cubain pour informer sur la mort de Fidel Castro". Par exemple le journal italien Corriere della Sera en arrivait à titrer: "Journal cubain: Mort de Fidel Castro". Des médias avec des correspondants à La Havane comme Televisión Española, en arrivèrent à annoncer dans ses informations cette conférence de presse à laquelle, semble-t-il, son journaliste accrédité n'a pas été invité.

Pour sa part, Diario Las Américas reconnaît son erreur et publie un article expliquant que "Le Gouvernement cubain a démenti ce matin la convocation de la presse internationale et nationale au Centre de Presse International ainsi que l'avaient indiqué plusieurs médias parmi lesquels Diario Las Américas”.

Le site Cubainformación publie à ce sujet que "Des sources diplomatiques cubaines ont confirmé que cette conférence de presse n'a pas été convoquée". Le blogueur Yohandry Fontana, ajoutant que "Fidel va très bien, comme toujours", et cela, nous le savons.

C'est un autre des événements qui souillent l'éthique journalistique et l'engagement d'informer de la réalité, de la vérité, des qualités que les grands médias internationaux paraissent ignorer.

Rappelez-vous, plus de 600 attentats et il en est toujours sorti sain et sauf, veulent-ils le faire disparaître en vie? C'est cela, la nouvelle, comme dit le chanteur populaire cubain Cándido Fabré: "Le Barbare est toujours debout".

J'ai presque oublié de vous dire ce qui est arrivé à Fidel cette fois. On m'a raconté que comme il s'est multiplié dans tant d'hommes et de femmes de Cuba et du monde, il n'est pas apparu parmi les "autorités" et la meilleure solution pour ne pas s'attirer d'ennuis, a été de "dire" qu'il était mort. Originaux, les larbins de la CIA, pas vrai?

Source en espagnol:

https://miradasencontradas.wordpress.com/2015/01/09/yo-se-lo-que-le-paso-a-fidel-castro-video/#more-16090

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http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/01/cuba-je-sais-ce-qui-est-arrive-a-fidel-castro.html