Cuba LES PROJETS SUBVERSIFS ANTI-CUBAINS DEVELOPPES EN 2014

Publié le par cubasifranceprovence

par Percy Francisco Alvarado Godoy/Descubriendo Verdades

traduction Françoise Lopez

La guerre idéologique anti-cubaine est devenu un phénomène systématique et dûment structuré qui ne s'est pas seulement développé dans les attaques médiatiques mais aussi dans diverses campagnes et divers projets dont la finalité n'est pas seulement de remettre en question notre ordre constitutionnel mais aussi de produire une version déformée de la réalité.

Cette finalité est claire et évidente: détruire à tout prix la Révolution et créer une conscience fabriquée pour un changement politique à Cuba.

Dans ces projets, conçus à l'étranger et réalisés par des groupes contre-révolutionnaires, on a divulgué sur les réseaux sociaux sous forme d'attaque médiatique bien que son impact sur Cuba ait été minime, pourquoi le peuple cubain ne les soutient pas dans sa grande majorité.

Les projets subversifs:

Demande Citoyenne Pour une Autre Cuba: Conçu à l'étranger, il a été divulgué par le contre-révolutionnaire Antonio G. Rodiles, directeur du projet Estado de SATS, dans une initiative qui cherche la ratification par Cuba des Pactes des Droits Economiques, Politiques, Sociaux et Culturels.

Comme plateforme pour le diffuser à l'intérieur de l'Ile, ils ont utilisé des feuillets imprimés à La Havane ainsi qu'à Madrid, accompagnés de CD avec le documentaire “Gusano” qui reflète la soi-disant répression qui existe à Cuba. De même, en utilisant Twitter, ils ont lancé une invitation pour réaliser un graffiti collectif sur la demande et la relance de l'initiative à la conférence consacrée à a Journée Internationale des Droits de l'Homme, au siège d' Estado de SATS. Ils ont exposé 5 points essentiels pour la mise en oeuvre du Projet: la création d'une nouvelle Loi d'association, l'abolition de la dangerosité pré-délictueuse, la révision de tous les cas où il y ait violations des libertés fondamentales et l'approbation d'une nouvelle Loi Electorale, en plus de demander l'intégration de ce sujet dans les conversations bilatérales des Etats-Unis avec Cuba.

Ils ont eu à l'étranger l'appui et le soutien de groupes anti-cubains qui ont exigé, devant le siège des Nations Unies, à New York, que le gouvernement cubain ratifie ces Pactes.

Rodiles lui-même fut très actif en 2014, recevant un financement et des contacts pour développer son projet. Il a coordonné une plateforme commune avec l'ONG suédoise Civil Rights Defenders. De même, la Demande fut présentée à Ban Ki Moon au Costa Rica, puis en Espagne, en Pologne et à Varsovie et aux participants à l'Internet Freedom Fellows à Genève, Suisse. Il rencontra aussi des fonctionnaires de l'Union Européenne pour évoquer le dialogue de ce bloc avec Cuba. Au Canada, il participa à l'Halifax International Security, où il parla de son Projet.

A tout moment, les sponsors de ce projet ont reçu le soutien des principaux ennemis de Cuba avec des ressources illimitées, des invitations à des forums internationaux pour le relancer médiatiquement et disposant d'espaces dans des médias de communications pour présenter leur point de vue subversif anti-cubain.

Plebiscito PV: Projet développé par le Mouvement Chrétien de Libération (MCL), dont l'objectif est "de mener à bien un référendum à Cuba". La figure employée par les ennemis de Cuba, essentiellement aux Etats-Unis et en Europe a été Rosa María Payá, jouissant de privilèges pour voyager à l'étranger pour diffuser cette singerie de tentative pour briser l'ordre constitutionnel cubain et démanteler le socialisme dans notre Patrie. Pour cela, l'année dernière, Rosa María fut invitée sur plusieurs scènes étrangères parmi lesquelles la Peña del Pensamiento Democrático “Oswaldo Payá” à Miami; l' événement “Voix pour la Démocratie”, à Washington, où ils ont demandé, par l'intermédiaire d'une vidéo, aux participants du I° Parlement Ibéro-américain de la Jeunesse, à Saragosse, Espagne, d'exiger du Gouvernement de Cuba un plébiscite sur des élections libres et plurielles, une entrevue avec José Miguel Insulza, secrétaire général de l'OEA, avec l'ex députée vénézuélienne María Corina et étant reçue, avec sa famille, par le Pape François en audience privée, où ils ont abordé la mort de son père et la proposition de plébiscite.

Ils pouvaient compter, à l'étranger, sur plusieurs organisations contre-révolutionnaires qui les ont soutenus dans leur tentative de réaliser une enquête internationale sur les causes de la mort du chef de bande du MCL Oswaldo Payá Sardiñas en demandant une Commission du Parti Nationaliste Basque, Convergence et Union, dans une franche tentative pour manipuler les véritables faits qui ont conduit à la mort du feu chef de bande du MCL. Dans une franche et douteuse alliance avec le principal responsable de la mort de Paya, Ángel Carromero, Rosa María a assisté à un événement parallèle au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, à Genève et a présenté en Europe et aux Etats-Unis son livre "Mort suspecte".

Pendant la journée "Mois de Souvenir de Payá et de Cepero”, ils ont organisé à Miami, en Espagne et à La Havane, la II° Rencontre Internationale “Oswaldo Payá Sardiñas” à Santiago de Chile. L'organisation espagnole “Hazte Oír” a remis un prix posthume à la famille de Paya et l'attribution de son nom à un rond-point à Hortaleza, Madrid, a été approuvée.

Dans ce cas, l'utilisation de la distorsion de la vérité est évidente, l'utilisation d'une vulgaire nécrophile médiatique et le bénéfice d'abondantes ressources pour essayer de mettre en place un projet clairement anti-cubain.

Consenso Constitucional (consensus constitutionnel): Ce projet, diffusé par le contre-révolutionnaire Manuel Cuesta Morúa, petit leader du groupuscule Arco Progresista, s'est chargé de promouvoir un changement constitutionnel dans le but d'essayer d'affaiblir le modèle politique du pays, avec des propositions de Cubains et de ce qu'on appelle la diaspora anti-cubaine.

Ce projet comprenait l'organisation de 3 journées avec 314 Tables d'Initiative Constitutionnelle et la prétention de recueillir 10 000 signatures et un réseau de gestionnaires pour divulguer le projet dans le pays.

Ils ont réalisé 2 journées intitulées "10 en 72", obtenu, selon eux, 9 000 signatures. de même, ils ont annoncé pour février 2015 un Forum Economique pour Entrepreneurs, un espace qui apportera une assistance légale aux travailleurs à leur compte et organisera des ateliers sur les micro-crédits au Centre Pro Legal, créé par les contre-révolutionnaires et les avocats indépendants Yaremis Flores et Veizant Boloy, qui seront chargés des ateliers de réforme constitutionnelle sponsorisés par l'Institut Lech Walesa, en Pologne.

Avec un soutien marqué à l'étranger, ils ont fait connaître le Projet dans une conférence de l'Université Internationale de Floride à laquelle ont participé des Cubains résidant dans l'Ile, des professeurs d'université et des intellectuels des Etats-Unis ainsi qu'à Miami, au New Jersey, à San Juan, Puerto Rico, et à Madrid.

C'est une autre tentative de ne pas reconnaître l'ordre constitutionnel cubain et de promouvoir le démantèlement de notre socialisme en faveur des intérêts qui sont favorables à un retour de Cuba vers une démocratie représentative capitaliste.

Nuevo País (Nouveau pays): Dirigé également par le contre-révolutionnaire Manuel Cuesta Morúa, du parti qu'on appelle Partido Arco Progresista, il s'agit d'impliquer des intellectuels et des universitaires dans la soi-disant recherche d'un futur pays sur la base de questions basiques dont les réponses indiquent leurs points de vue à ce sujet.

Morau a développé ses activités en collaboration avec le projet “Aulas Abiertas” (Amphis ouverts), conçu au Mexique et appliqué à Cuba qui a organisé 2 rencontres pour diplômer des activistes de Santiago, des ateliers sur la violence, le leadership, la démocratie, l'économie de marché et l'Etat de Droit, et l'initiation aux Technologies de l'Information, de la Communication et l'édition de blogs et de vidéos. Les membres des deux projets ont assisté à des forums parallèles pendant l'Assemblée de l'OEA, au Paraguay, avec des ressources, une couverture de la presse et la oogistique nécessaire pour développer son travail anti-cubain.

Violencia Cero (Zéro violence): Un autre des projets développés sous la tutelle de Cuesta Morúa et du Forum Nouveau Pays, qui ont utilisé le thème de la non-violence pour provoquer et se faire faussement passer pour des victimes devant l'opinion internationale mais un projet clairement subversif.

Son activité en 2014 s'est concentré sur la réalisation d'une conférence et la remise à des habitants de la capitale de matériel sur ce sujet, deux ateliers sur la violence domestique à Camagüey, une documentation de 4 cas supposés de harcèlement et la création de la micro-campagne “Cuba contra l'Expulsion”, ainsi que des ateliers sur la violence contre la femme à Bayamo, Granma.

Avec des intentions douteuses, ils ont rejoint un autre groupuscule, la FLAMUR, pour développer des projets sociaux destinés à remplacer intentionnellement le travail des organisations de base révolutionnaires dans des localités déterminées - en s'appuyant sur des faiblesses du travail de celles-ci - pour gagner des espaces d'influence comme les 7 centres de “Independencia Juvenil”, avec l'assistance juridique et psychologique, existant dans 7 provinces et 4 centres “Edad de Oro” (Age d'or), consacrés aux enfants qui vivent dans des quartiers marginaux. ils ont organisé des activités de loisirs avec des enfants à Regla y Santa Clara. Ce travail, apparemment sans danger et bénéfique, sert de cadre pour son travail de prosélytisme politique contre-révolutionnaire et montre comment la subversion profite des brèches que nous, les révolutionnaires, laissons.

Avec la même monnaie et les salaires augmentent ou les prix baissent: Ce projet mis en place par la FLAMUR est un des plus étendus dans le temps, avec plusieurs étapes programmées dont ils se glorifient d'être dans la quatrième phase en atteignant le chiffre fabriqué de 5 000 signatures recueillies. En 2014, ils ont manifesté devant les bureaux de l'Entreprise Electrique à Santa Clara pour exiger une baisse des tarifs de l'électricité et la réalisation d'entraînements sur l'autonomisation à Manzanillo.

Les Municipalités d'Opposition: Sont devenues une façon de développer son travail de provocation et de subversion d'un point de vue territorial en remettant des demandes sociales aux organismes locaux du Pouvoir Populaire. Ce projet à Artemisa à rendu visite à la Direction Provinciale de la Santé Publique pour exiger une enquête sur la mort d'un enfant à naître à l'Hôpital Ciro Redondo. De la même façon, celui de Camajuaní a réalisé un soulèvement social sur les problèmes fondamentaux de la localité pour les dénoncer sur internet. Ce projet à Songo–La Maya a dénoncé devant le Gouvernement Municipal la situation précaire des habitants de l'ancien Central Baltony, "l'état déplorable des rues, le chômage, l'alcoolisme et la prostitution qui existent dans la municipalité. En plus, il a annoncé qu'il s'impliquerait dans l'autonomisation du secteur universitaire oriental, ce pourquoi ils organisent des séminaires destinés à contrecarrer le travail politique et idéologique auquel sont soumis les étudiants. Celui de Santiago de Cuba a distribué un document qui recueille les principaux "maux politiques, économiques et sociaux" dans la province.

L'activité de ce projet est subventionnée par l'USAID à travers les Municipalités en Exil, situées à Miami.

Pour ma part, je considère que c'est une façon active de remettre en question les activités de nos organes du Pouvoir Populaire à travers une vision sur-dimensionnée de nos limites et du mauvais travail qui se produit dans les territoires. La meilleure manière de les neutraliser est de réaliser un travail plus efficace dans les sphères des services, en particulier dans la sphère de la santé, de l'éducation et de l'attention portée aux demandes de la population.

Agence Indépendente Palenque Vision: Projet créé par le contre-révolutionnaire Rolando Rodríguez Lobaina, de l'Alliance Démocratique Orientale (ALDO), pour exposer la version fausse de la "réalité" du Cubain. Ils ont consacré leur travail à la recherche d'états d'opinion par des interviews et des enregistrements, sur la base de thèmes controversés comme la situation des retraités, la soi-disant censure de la presse, le travail à son compte, la santé, la Constitution, le vote uni, la délinquance, la discrimination manipulée de Cubains dans les centres touristiques et l'émigration des habitants de l'Oriente dans la capitale, essentiellement dans dix provinces du pays.

Le résultat de ses enquêtes, grossièrement manipulé, est diffusé ensuite dans ces médias liés à la guerre médiatique anti-cubaine comme Martínoticias et la blogosphère contre-révolutionnaire.

Donne-moi la Main: Projet soutenue par la revue Misceláneas de Cuba, située en Suède, et exécuté par la bibliothèque indépendante du même nom, située au Centre de La Havane. Avec une fausse apparence de bonne foi et de responsabilité civile, ils se présentent comme des gens qui veulent apporter un soutien à un enseignement pour les jeunes dans des matières comme l'Histoire, l'Informatique et l'anglais, dans des provinces comme La Havane et Holguín, arrivant même à réaliser là un concours de peinture. De mécènes de l'étranger, ils ont reçu en juin une donation de médias pour les enfants. Malgré leur travail désintéressé, les points de vue de leur enseignement remettent en question notre patrimoine historique et les principes de base de notre société actuelle.

Animando Sonrisas: Projet soutenu par le Réseau de Bibliothèques Civiques “Reinaldo Bragado Bretaña”. A réalisé des activités avec des enfants de la communauté Bambo, à Boyeros. Ressemble à d'autres projets comme Alegría de los niños (Joie des enfants), des

Bibliothèques Indépendantes et Extendiendo nuestras manos (En étendant nos mains), développé par les les Dames en Blanc et soutenu par la FNCA qui ont décidé de faire fusionner leur travail pour mieux s'organiser, être plus efficaces et toucher plus d'enfants.

Cette année ont émergé quatre initiatives destinées à apporter un soutien aux prisonniers politiques: “Proyecto Amnistía” à Villa Clara et les projets audiovisuels “Tele Reflexión” qui diffusera des documents sur les activités de soutien à ces prisonniers, par le MCR à Camajuaní.

“Sin Tapujos”, dirigé par les journalistes indépendants Lázaro Yuri Valle et David Águila Montero qui, dans la première édition, ont interrogé Raúl Borges, père de Ernesto Borges, un ex officier du Contrespionnage emprisonné dans le Complexe de l'Est.

“Pasa la Voz”, une initiative de l'exilé Raúl García Jr., a consacré sa première édition au rappeur contre-révolutionnaire Ángel Yunier Remón Arzuaga “El Crítico” (le critique), récemment libéré.

Il n'y a pas le moindre doute que tous ces projets ont un but subversif car leur intention de remettre en question notre institutionnalité et de recevoir des fonds des traditionnels ennemis de Cuba rendent sujette à caution toute saine intention.

Source en espagnol:

https://miradasencontradas.wordpress.com/2015/01/19/conozca-cuales-fueron-los-proyectos-subversivos-anticubanos-desarrollados-en-el-2014/

URL d ecet article:

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/01/cuba-les-projets-subversifs-anti-cubains-developpes-en-2014.html