LA VERITE DU Venezuela, FEVRIER 2015 NOTE 3: Maduro ET Evo, UNIS POUR LE SOCIALISME
traduction Françoise Lopez
Bien que l'opposition continue à montrer son désespoir de ne pas trouver une perspective de réussite dans les élections et qu'à cause de cela, elle persiste dans d'autres scénarios comme la guerre économique et de nouvelles "guarimbas" à l'avenir, le président Nicolas Maduro continue à trancher dans le vif et à avancer dans le processus révolutionnaire. C'est pourquoi dans son message devant l'Assemblée Nationale, il a insisté sur une série d'investissements en matière sociale et d'actions en matière économique pour affronter la guerre systématique qui touche le pays et les tentatives de déstabilisation contre le gouvernement bolivarien.
Il y a 3 points qu'il a qualifiés de prioritaires dans cette nouvelle étape. D'un côté, obtenir de meilleurs investissements sociaux et dans la production en mettant en marche un plan pour la protection de la famille intitulé "Foyers de la Patrie". Il a parlé aussi de plus d'améliorations pour la jeunesse en augmentant le montant des bourses universitaires.
Dans ce même axe, il a dit que se feraient de nouveaux investissements dans les infrastructures pour terminer les importants ouvrages de transport, de solutions pour les voies publiques du pays et la construction de 400 000 logements en 2015.
Contrariant ceux qui, avec malice, attendent un paquet de mesures contre le peuple, Maduro a aussi annoncé une augmentation de 15% du salaire minimum pour les travailleurs, qui entrera en vigueur le 1° février.
Un autre point capital de son discours fut l'annonce d'un système de change ajusté aux besoins. Pour cela, il a annoncé des modifications du contrôle du change des devises pour faire face aux difficultés et aux inefficacités du système existant. Le nouveau système conserve un taux de change fixe de 6,30 bolivars pour 1 dollar.
De plus, le Système Complémentaire d'Administration des Devises (SICAD) sera unifié et pourra assurer d'autres besoins économiques du pays, régi par un mécanisme d'enchères et de marché pour la fixation du prix des devises.
Enfin, le Président a annoncé l'ouverture d'un débat sur les politiques de subvention de l'essence pour définir une table de coût juste et équilibrée. Les ressources ainsi obtenues seront destinées aux dépenses sociales.
Dans le même discours, Maduro a dénoncé la bordée d'attaques provenant de l'impérialisme et en ce sens, l'a illustré avec la tâche néfaste des firmes instituts de notation qui placent le Venezuela dans la pire situation en ce qui concerne les risques internationaux, avec les pays en guerre, une qualification attribuée sur la base de facteurs politiques qui ne reflètent pas la réalité de l'économie vénézuélienne.
En Bolivie.
Quelques heures après son exposition devant l'Assemblée Nationale, Nicolas Maduro s'est rendu en Bolivie pour embrasser, au nom du peuple vénézuélien, le président Evo Morales qui a été réélu triomphalement en octobre dernier.
Le président vénézuélien a profité de l'occasion pour annoncer qu'il reprendrait les relations trimestrielles avec Morales concernant la coopération industrielle, énergétique, agricole, culturelle, dans le domaine de la production et dans le domaine social. "Aujourd'hui, nous nous retrouvons, émerveillés, à l'époque de Pachakutik, à l'époque d'Evo Morales, c'est à dire à l'époque des peuples", a-t-il signalé.
Impressionné par la grande mobilisation des mouvements sociaux et de jeunes qui l'ont acclamé ainsi que les autres présidents invités, Maduro a déclaré que "c'est cela qui fait dire que nous, les peuples, sommes réveillés et unis, personne ne pourra avec nous, c'est ce que dit la victoire d'Evo et la clameur d'un peuple qui a réussi à être le pouvoir et à démontrer que nous gouvernons bien mieux que les oligarchies."
Ensuite, Maduro est retourné s'enthousiasmer en écoutant les paroles d'Evo qui a approfondi l'aspect social de ses politiques, ouvert son troisième mandat quinquennal avec la promesse de réduire de 80% la pauvreté extrême en Bolivie.
Il faut rappeler qua quand il est arrivé au gouvernement en 2006, 7 Boliviens sur 10 vivaient en situation de pauvreté et 3 d'entre eux dans la misère ou la pauvreté extrême avec moins d'1 dollar par jour.
Morales a chiffré la croissance en 2014 du Produit Intérieur Brut (PIB) nominal du pays à 34 000 000 de dollars, presque 4 fois plus qu'en 2005 et le revenu moyen individuel à 3 000 dollars sur cette même période, 2 fois plus qu'il y a 9 ans. Le leader bolivien a indiqué que l'investissement de l'Etat sous son gouvernement a augmenté de 795% entre 2006 et 2014 face à la croissance limitée à 15% enregistrée entre 1997 et 2005.
Près de vaincre le chômage, son gouvernement dit avoir généré 500 000 postes de travail pendant les 8 dernières années. "Maintenant, nous avons 3,2% de chômage," a-t-il souligné en assurant que le salaire minimum national de 440 Boliviens a augmenté en 2005 et celui de 1 440 Boliviens a augmenté en 2014.
Ce sont des faits concrets et non des spéculations fantaisistes qui frisent l'hypocrisie dans laquelle se complaisent à tomber certains gouvernants, ils ont été atteints, aux dires du vice-président Alvaro García Linera, parce que "nous, les révolutionnaires, ne sommes pas venus administrer le capitalisme mais construire un chemin vers le socialisme".
source en espagnol:
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo
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