Venezuela:19 ANS APRES LES PRETENTIONS DE Reagan, LES Etats-Unis CONGTINUENT A VOULOIR METTRE L'OPEP A GENOUX
por Leonardo Buitrago (AVN)
traduction Françoise Lopez
Caracas, 11 janvier AVN - Le 11 janvier 1986, le président des Etats-Unis de l'époque, Ronald Reagan, s'enorgueillit d'avoir réussi à faite baisser les prix du pétrole des pays appartenant à l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), un organisme qui représente un obstacle à la politique hégéminique du gouvernement nord-américain.
Dans une allocution diffusée par la radio et la télévision, le président républicain souligna à cette occasion que, produit de son administration, "l'économie est en meilleure forme actuellement par ce que nous avons travaillé péniblement pour sortir le gouvernement fédéral de la bourse des citoyens, nous réduisons les impôts, limitons les contrôles, soutenons la croissance économique et faisons des actions de bon sens comme la dérégulation des prix du pétrole."
Le premier acte officiel de Reagan en devenant président en janvier 1881, fut d'éliminer le contrôle des marchés du brut.
De cette façon, les prix régulés du combustible dans les stations services ont été supprimés ainsi que les contrôles des prix des entreprises du secteur pétrolier dans le but d'augmenter la production nationale et de faire baisser les prix du brut.
Au début des années 80, le prix du brut était en moyenne, de 25 dollars le baril alors qu'en 1986, la surproduction provoqua une baisse jusqu'à 1é,89 dollars le baril.
Cette situation coïncide avec ce qui se passe actuellement dans le secteur pétrolier international, où les actions promues par le gouvernement nord-américain ont provoqué depuis fin juin 2014, une baisse du prix du brut de 40%, ce qui a affecté l'équilibre du marché et les relations entre les pays producteurs et consommateurs d'énergie.
Les Etats-Unis ont augmenté démesurément leur production de gaz et de pétrole de schiste pour inonder de brut le marché international et provoquer l'effondrement des prix face à une demande qui a diminuée suite à la crise financière et économique du capitalisme.
Pour extraire cette sorte de brut non conventionnel, la nation nord-américaine emploie la méthode du fracking ou fracturation hydraulique qui rend possible l'extraction du gaz et du pétrole du sous-sol par la perforation d'un puits vertical et ensuite d'un puits horizontal pour injecter de l'eau, du sable et des produits chimiques dans la roche mère située à une grande profondeur, pour provoquer la flux de gaz et sa sortie à l'extérieur.
Bien que les Etats-Unis aient tenté de justifier l'utilisation de cette technique controversée qui a un impact environnemental nocif en argumentant sur la nécessité de réduire leur dépendance envers le pétrole étranger, le fracking est utilisé dans le but politique d'inonder de brut le marché international d'hydrocarbures pour provoquer la chute des prix et en même temps, affecter les économies des pays exportateurs d'hydrocarbures parmi lesquels figurent la Russie, l'Iran et le Venezuela qui s'opposent à leurs buts hégémoniques.
Le pillage et l'invasion pour obtenir l'or noir.
L'histoire de l'empire yankee révèle le but constant de promouvoir et d'entreprendre des guerres, des invasions pour piller les richesses des autres peuples et faciliter leur propre développement.
Actuellement, le monde consomme 90 millions par jour de ce qu'on appelle l'or noir, dont environ 20 millions sont demandés par les Etats-Unis pour soutenir le fonctionnement de leurs usines et de leurs industries.
Seulement en 2013, cette nation a dépensé 18,9 millions de barils par jour, ce qui représente 20% de al consommation globale et presque le triple des 7 millions qu'ils produisent, comme le révèlent les statistiques de l'Agence Etasunienne d'Information et d'Administration de l'Energie (AIE).
Si ce rythme de consommation perdure, les réserves de cette nation, évaluées à 20 680 millions de barils, seraient épuisées en 7 ans.
Pour cette raison, les Etats-Unis ont besoin des ressources énergétiques d'autres pays, c'est pourquoi ils promeuvent la chute du prix des hydrocarbures ainsi que les interventions guerrières.
En envahissant des nations membres de l'OPEP comme l'Irak et la Libye, Washington prétendent augmenter ses niveaux de production jusqu'à enfreindre les quotas accordés par consensus par l'organisation et ainsi pouvoir créer un scénario de sur-approvisionnement du marché qui fasse baisser les prix du pétrole et affecte les économies des pays producteurs.
Le Venezuela, avec des réserves supérieures à 297 millions de barils de pétrole, les plus importantes au monde, représente une des nations convoitées par les pouvoirs impériaux du monde, y compris les Etats-Unis.
Face à cette menace, le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, a informé qu'il conduira une campagne nationale et internationale pour défendre l'OPEP des tentatives des Etats-Unis pour le faire éclater, l'affaiblir et le mettre à genoux comme l'a fait le gouvernement de Reagan en 1986.
"Nous voulons mener une campagne nationale et partout où c'est possible, pour rétablir, en premier lieu, le marché de l'énergie et du pétrole. Rétablir le marché naturel et les prix naturels du pétrole", a indiqué le chef de l'Etat qui fait une tournée internationale dans les pays membres de cette organisation pour établir des politiques conjointes qui permettent de faire face à la constante menace impérialiste.
Source en espagnol:
http://www.avn.info.ve/contenido/19-años-pretensiones-reagan-eeuu-sigue-su-afán-poner-rodillas-opep
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