Venezuela: APPEL A L'UNITE EN France POUR SOUTENIR LA Révolution Bolivarienne

Prensa Latina

traduction Françoise Lopez

Paris, 27 février (PL). Des membres de groupes de solidarité, d'intellectuels et de diplomates ont insisté aujourd'hui ici, sur l'importance de l'unité et de dessiner des stratégies de communication pour divulguer les réussites du processus bolivarien vénézuélien face aux tentatives de déstabilisation.

Les actions de ces derniers mois, y compris la tentative de coup d'Etat du 1é février dernier, cherchent à déstabiliser le pays, a signalé l'ambassadeur du Venezuela en France, Héctor Michel Mujica, lors de la commémoration de la rébellion populaire du 27 février 1989 dans cette nation sud-américaine.

Mujica a noté qu'un autre des objectifs de ces actions est de remettre en question les réussites sociales de la Révolution et même la solidarité de l'Amérique Latine.

Pour cela, il a insisté sur la nécessité de faire des efforts pour que le monde sache ce qui se passe réellement au Venezuela, une réalité opposée au discours des grands médias.

Dans son intervention, Maigualida Rivas, du Cercle Bolivarien de Paris, a affirmé qu'il est essentiel de développer une bataille des idées face aux menaces qui planent sur cette Révolution.

La droite essaie de déséquilibrer les conquêtes de ces dernières années mais la droite néo-libérale nous a opprimés pendant 40 ans et nous ne pouvons pas permettre qu'elle revienne, a-t-elle souligné.

Rivas a mis en avant que l'impérialisme a intérêt à reussir une réorganisation politique de l'Amérique Latine, c'est pourquoi il continue à utiliser des gouvernements dans lesquels il a une plus grande influence tout en tentant d'en pénétrer d'autres.

On se souvient de l'explosion sociale d'il y a 26 ans, connue comme Caracazo,comme d'une date emblématique de la lutte du peuple vénézuélien qui a protesté énergiquement contre les mesures néolibérales imposées pendant le second mandat de Carlos Andrés Pérez (1989-1993) et dictées par le Fonds Monétaire International.

La révolte populaire a été étouffée à coups de feu par les militaires et les policiers et a fait un nombre encore inconnu de morts.

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