Venezuela: "ENFANTS ENLEVES", LE MENSONGE DE LA RUMEUR FASCISTE

Publié le par cubasifranceprovence

par Hernán Mena Cifuentes (AVN)

traduction Françoise Lopez

La rumeur, une arme séculaire de la guerre psychologique utilisée par les empires contre les épopées libertaires, a été mise en oeuvre, ces jours-ci par les fascistes vénézuéliens en utilisant des enfants, dans une nouvelle et criminelle tentative pour faire triompher le coup d'Etat permanent que, depuis plus de 15 ans, ils organisent sur ordre des Etats-Unis, leur maître, pour détruire la Révolution Bolivarienne.

Et c'est seulement dans l'esprit tordu des stratèges qui dirigent les actions de déstabilisation à travers l'axe Miami-Bogotá-Madrid-Caracas que peut avoir surgi l'idée d'utiliser des créatures aussi innocentes que les enfants comme instrument de leur haine et de leur colère contre le processus inédit et pacifique, la grande oeuvre de Chavez poursuivie par Maduro, son fils et héritier légitime.

Seule l'efficace contre-offensive lancée par les autorités du gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela à travers sa police et ses organisations de renseignement en étroite collaboration et coordination avec le Ministère Public de la République, a réussi à freiner l'avancée de l'infernale créature créée dans les laboratoires de la guerre sale de l'Empire.

Il a suffi de deux semaines, après une enquête exhaustive, pour rompre d'un seul coup la sale chaîne de rumeurs basées sur les mensonges les plus éhontés et les plus méprisables qu'ont fait courir ces scélérats sur le soi-disant vol de mineurs pourprovoquer l'angoisse et la terreur dans la population vénézuélienne, des pièces clef du plan de déstabilisation dirigé contre le gouvernement vénézuélien.

C'est au début de ce mois et à Maracaibo qu'ont commencé à roder les rumeurs sur l'enlèvement d'enfants, exploitées avec la force d'un tsunami qui s'est répandu sur les réseaux sociaux d'internet jusqu'à atteindre plusieurs villes de Zulia et du reste du pays pour créer l'angoisse et terroriser les mères, les pères, les membres des familles et toute la population vénézuélienne.

"Ils ont enlevé un enfant de 6 ans. On l'a trouvé mort, sans coeur ni reins". "Ils ont trouvé sans aucun organe un enfant qui a été arraché à sa mère" "...Je lance un appel pour qu'ils mettent le nez dans cette affaire. Ce numéro de plaque circule sur les réseaux sociaux: Aveo bleu, 2 portes DM6OGV. Des bruits courent" étaient certains des milliers de messages qui ont inondé l'espace cybernétique en rendant compte des faux événements.

Une information publiée le 13 mars dans le journal Panorama rendait compte du néfaste effet initial de la guerre psychologique déchaînée par les putschistes créoles apatrides dans leur diabolique acharnement à provoquer l'angoisse et la terreur au Venezuela par cette méthode sinistre de guerre psychologique, le propre de la misère humaine qui ronge l'esprit des fasciste au Venezuela et dans le monde.

"Sur les 1 400 élèves inscrits au Collège Carmen América Fernández de Leoni, situé dans le quartier 28 Décembre, paroisse Domitila Flores, de San Francisco, - signalait la note - plus de 80% sont absents. La raison de cette absence est attribuée aux rumeurs d'enlèvement d'enfants qui ces dernières semaines, ont terrorisé les parents et leurs représentants."

Cependant, comme le mensonge a les pattes courtes, la vérité fut vite connue, qui, finalement, s'impose toujours, quand la sous-directrice a asséné le premier coup à la dernière des manoeuvres brutales dé déstabilisation mises en marche par les laquais de l'empire pour en finir avec la Révolution Bolivarienne.

"Ninoska Rodríguez, sous-directrice de l'école, - souligne l'information - s'est prononcée sur la vague d'histoires non confirmées qui ont couru comme une traînée de poudre dans toute la zone et qui, de plus, se sont répandues jusqu'à a Maracaibo, à Cabimas et même jusqu'à d'autres états du pays à travers une chaîne, envoyées sur les réseaux sociaux. Dans de nombreux messages, était mentionné le collège de San Francisco.”

"Je veux dire clairement qu'ici, nous n'avons perdu aucun enfant. aucun parent ne nous a rapporté que son fils s'est perdu. Si un mineur se perd ou est enlevé, immédiatement le représentant porte plainte ou vient ici, à l'école", a dit jeudi l'éducatrice.

"Sur les histoires qui courent dans le quartier, j'ai dit qu'ils ont dit qu'ils veillent une petite fille qui a été tuée, dépouillée de ses organes et sur le corps de qui on a laissé de l'argent pour l'enterrement mais rien de tout ce la n'est confirmé. "Ils sont venus me parler de la veillée mais quand je leur ai demandé où c'était, personne n'a su répondre et personne n' affirme être allé chez la petite fille soi-disant assassinée."

"Les maîtres sont sortis en groupe pour parcourir les rues dans lesquelles on disait qu'on enlevait des enfants et ils n'ont rien obtenu. S'ils viennent vous raconter quelque chose comme ça, allez-vous en et vérifiez la véracité mais ne participez pas à ces rumeurs”, a recommandé l'enseignante.

Pour leur part, certains médias privés, des généraux de la guerre psychologique mise en oeuvre contre le gouvernement de Maduro, n'ont pas tardé à sortir pour défendre hypocritement les enfants soi-disant menacés en publiant une série de conseils pour éviter l'enlèvement de mineurs. Le but qu'ils poursuivaient, dans le fond, était de mettre de l'huile sur le feu provoqué sur les réseaux sociaux par les appels des fausses rumeurs.

"Voisine, n'envoie pas tes fils seuls au magasin ou à un autre endroit même si tu penses que c'est tout près". "Si tu amènes ton fils ou ta fille au parc, délimite la zone de contrôle et ne les perds pas des yeux. Mets-leur des vêtements d'une couleur qui attire l'attention. Cela permettra de le situer facilement."

"Enlève de ta voiture les décalcomanies et les étiquette qui disent "Bébé à bord" car cela les transforme en victimes potentielles". "Ne mets pas le nom des enfants à un endroit visible, c'est à dire, ni sur les sacs ni encore moins sur les chemises", étaient quelques-uns des "bons conseils" destinés aux parents qui paraissaient dans leurs pages.

Cela n'a rien apporté à cette canaille, tant de méchanceté et de couardise, car une fois de plus, ils ont été vaincus dans leur acharnement obstiné pour renverser Maduro qui leur aurait permis de renverser les autres gouvernements progressistes et révolutionnaires qui suivent l'exemple de Chavez et avec lui, ont changé la carte politique, économique et sociale de l'Amérique Latine et des Caraïbes.

Le coup de grâce à la dernière avencture putschiste du fascisme, les autorités vénézuéliennes l'ont donné mercredi dernier, quand le président de l'Assemblée Nationale, Diosdado Cabello et la Procureure Générale de la République Bolivarienne du Venezuela ont annoncé la capture de Carmen Janeth Briones, l'auteur de "la méprisable déclaration" qu'elle a faite du faux enlèvement de son fils.

Ortega s'est adressée au pays le même jour, dans la soirée, sur la chaîne nationale de radio et de télévision, pour informer que "la déclaration faite par une femme de nationalité équatorienne du nom de Carmen Janeth Briones, dans laquelle elle rendait compte du soi-disant enlèvement d'un mineur à Chacao dans la matinée de mercredi, était fausse.

Briones, a-t-elle indiqué, a été arrêtée et après avoir été interrogée, elle a admis qu'on l'avait payée pour qu'elle fasse un scandale et elle a fourni le nom et le numéro de téléphone de la personne qui lui a remis une avance de 17 000 bolivars sur la somme de 1 million de bolivars qu'ils lui ont offerte pour mettre en marche la fausse alarme sur l'enlèvement de son fils.

Ce jeudi, la procureure a annoncé que les 3 personnes qui ont négocié avec Briones pour qu'elle déclare faussement l'enlèvement sont déjà pleinement identifiées. Cet enlèvement a été démenti par le père du mineur qui a déclaré aux autorités que ce jour-là, mercredi, ils l'avaient amené dans un jardin d'enfant situé près de chez eux et non à la maternelle Lya Imber de Coronil, de Chacao, qu'il fréquentait.

Avec la capture et la confession de Briones s'est achevé le cauchemar de millions de mères tourmentées par la terreur que certains de leurs enfants puissent être victimes d'enlèvement, être tués et qu'on leur enlève leurs organes comme l'assurait la macabre campagne de rumeurs que ces vils personnages que sont les chefs de file de l'opposition putschiste créole ont fait courir sur les réseaux sociaux.

Le triomphe de la vérité sur le mensonge a fait que vendredi, des milliers de femmes au foyer, d'ouvrières, d'employées et de professionnels, sachant que le cauchemar était terminé, sont sorties dans les rues de Caracas et d'autres villes pour exiger que soient châtiés ceux qui, obnubilés par la haine et la colère contre la Révolution Bolivarienne et contre le Président Nicolas Maduro, ont utilisé des enfants dans un campagne aussi vile et répugnante.

L'enquête suit son cours pour situer ceux qui ont engagé la femme pour qu'elle établisse le rapt de son fils comme une partie du plan macabre que l'opposition putschiste mettait en marche pour déstabiliser le gouvernement du Président-Ouvrier, une conjuration qui a échoué comme toutes les autres que ces vassaux ont déchaînées en plus de 15 ans contre la Révolution Bolivarienne.

Ils ne vont pas donner leurs complices quand on capture ces terroristes qui sont des "prisonniers politiques" comme ils disent que sont Lopez et Ledezma, les chefs de file de cette bande de conspirateurs d'office, emprisonnés pour avoir attenté à la stabilité d'un processus inédit et pacifique qui avance de la main du peuple, du gouvernement de Maduro et d'une force armée fidèles à l'héritage depaix et d'amour que leur a laissé Chavez.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/“niños-secuestrados”-mentira-del-rumor%C2%A0-fascista-venezuela-%C2%A0

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