Cuba: LA CEPAL SALUE L'OUVERTURE DE Cuba A L'INVESTISSEMENT ETRANGER

« Le cas de Cuba est digne d’être mis en évidence parce que l’ouverture aux investissements étrangers est axée sur des domaines prioritaires pour le développement du pays, la défense des intérêts nationaux et la protection des emplois », a affirmé Alicia Barcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et la Caraïbe (Cepal).

Auteur: AIN | internet@granma.cu

29 avril 2015 09:04:30

LA HAVANE.— « Le cas de Cuba est digne d’être mis en évidence parce que l’ouverture aux investissements étrangers est axée sur des domaines prioritaires pour le développement du pays, la défense des intérêts nationaux et la protection des emplois », a affirmé Alicia Barcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et la Caraïbe (Cepal).

La Zone spéciale de développement de Mariel est un exemple de mise à profit des avantages concurrentiels dans les processus d’investissements étrangers. Photo: Jose M. Correa

« La santé de l’économie dans la région des Antilles et de l’Amérique centrale est un facteur que le pays doit prendre en compte, car c’est ici que se trouvent ses principaux concurrents en matière d’attractivité des capitaux étrangers », a-t-elle déclaré à l’Agence d’information nationale (AIN) lors du Séminaire international Opportunités et défis pour le développement de l’Amérique latine et Cuba, qui s’est déroulé à l’hôtel Melia Cohiba de cette capitale.

En 2015, le Produit intérieur brut de l’Amérique latine dans son ensemble ne devrait augmenter que d’un peu plus de 1%, mais il pourrait enregistrer une hausse de jusqu’à 1,9% dans la région des Caraïbes.

Il faudra profiter de cette conjoncture afin que ces pays ne soient pas considérés comme des concurrents mais comme des alliés, car rien n’empêche qu’il puisse s’établir un investissement en chaîne où chaque économie apporte le meilleur d’elle-même, notamment dans le tourisme nautique et les transports maritimes, deux domaines susceptibles d’être exploités en raison des conditions naturelles de la région.

« Je pense que la Zone spéciale de développement de Mariel est un exemple qui montre comment tirer profit des avantages concurrentiels dans les processus d’investissements étrangers, car la distance renchérissant les exportations de produits vers d’autres continents, ce port cubain pourrait servir d’escale et de plateforme d’envois », a-t-elle ajouté.

« Parallèlement à l’injection de capitaux étrangers, je considère comme une stratégie correcte le fait de continuer d’œuvrer à la promotion des exportations des services de santé et d’assistance culturelle », a signalé Alicia Bercena.

« Dans l’avenir, une fois ses problèmes d’infrastructure résolus, Cuba pourrait même exporter des produits associés aux technologies de l’information et des communications, car le pays dispose d’un personnel formé et qualifié à cette fin », a-t-elle conclu. (AIN)

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