Venezuela: LES Etats-Unis RECONNAISSENT QUE LE Venezuela NE REPRESENTE PAS UNE MENACE POUR LEUR SECURITE NATIONALE
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo
traduction Françoise Lopez
La Maison Blanche a dit mardi que le Venezuela ne représente aucune menace mais que le texte utilisé pour élaborer les ordres exécutifs qui permettent au président Barack Obama d'imposer des sanctions aux entités étrangères s'exprime ainsi.
En gelant les biens que possèdent en territoire états-uniens 7 fonctionnaires vénézuéliens accusés de violer les droits de l'homme, Washington a qualifié le mois dernier le Venezuela de "menace extraordinaire et inhabituelle", ce qui a provoqué une condamnation de la majorité de l'hémisphère.
Ben Rhodes, conseiller du président pour la Sécurité Nationale, a ditpendant une téléconférence que le texte de la résolution exécutive "est complètement pro-forma, c'est le texte que nous utilisons dans les ordres exécutifs pour toute a planète".
"Les Etats-Unis ne croient pas que le Venezuela représente une menace quelconque pour notre sécurité nationale. Honnêtement, nous avons un schéma sur lequel nous élaborons nos ordres exécutifs" a-t-il ajouté lors d'une conférence par téléphone sur le prochain voyage du président Barack Obama en Jamaïque et au Panama.
C'est le premier commentaire qu'a fait le gouvernement nord-américain qui contredise directement le texte de son ordre exécutif.
Rhodes a déclaré, de plus, qu'il s'attendait que, lors du Sommet des Amériques, "le gouvernement vénézuélien exprime son opposition à certaines politiques états-uniennes".
Le conseiller du président pour les affaires de l'hémisphère, Ricardo Zúñiga, a dit que "la situation intérieure du Venezuela est clairement un sujet de préoccupation pour ses voisins et d'autres pays de la région" et aussi qu'ils étaient attentifs aux problèmes économiques dans la nation sud-américaine et à "l'impact potentiel que cela peut avoir non seulement pour les pays qui ont bénéficié des subventions pétrolières vénézuéliennes de Petrocaribe mais aussi pour ses voisins."
Lors du sommet, un groupe de 23 ex gouvernants latino-américains remettra au secrétaire général sortant de l'OEA José Miguel Insulza une lettre manifestant leur inquiétude en ce qui concerne la situation des prisonniers politiques au Venezuela.
"Nous faisons cela pour attirer l'attention de la communauté internationale sur ce qui se passe au Venezuela avec les droits de l'homme", a dit l'ex président colombien Andrés Pastrana, l'un des signataires de ce qu'on appelle la "Déclaration de Panama".
Le texte exige la libération immédiate des opposants vénézuéliens emprisonnés et demande aux pays du Sommet des Amériques, à l'OEA et à l'ONU qu'ils s'impliquent pour "construire une alternative de solution qui respecte les principes constitutionnels et les normes internationales".
Interrogé sur l'intention du président vénézuélien Nicolás Maduro de lui apporter des millions de signatures demandant l'abrogation des sanctions de Washington contre des fonctionnaires vénézuéliens, Zuñiga a assuré qu' Obama pourra gérer calmement toute situation qui se présente pendant le sommet.
"Le sommet doit être un moment pour avoir un échange civilisé avec tous les leaders. Nous sommes inquiets de parler avec aucun participant mais nous devrions tous penser que ce doit être un événement correct où nous pouvons avoir un échange comme il doit être", a-t-il indiqué.
Rhodes et Zuñiga ont réaffirmé que le gouvernement états-unien ne cherche pas à déstabiliser le pays sud-américain dont l'économie se contractera de 7% cette année selon les projections du fonds Monétaire International.
Le gouvernement vénézuélien a lancé une campagne de collecte de signatures demandant à Obama d'abroger les sanctions.
Les autorités vénézuéliennes assurent que la campagne "Obama, abroge le décret maintenant" a réuni environ 8 millions de signatures, y compris celles du président de l'Equateur Rafael Correa et de son chancelier Ricardo Patiño.
"Nous, nous avons soutenu, moi, j'ai signé, le président (Correa), a signé, beaucoup d'Equatoriens ont signé... La volonté de nos pays est claire, des gouvernements et aussi de la société civile, que ce décret ne soit pas maintenu, que ce décret puisse être abrogé le plus rapidement possible", a dit Patiño mardi.
Source en espagnol:
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo 8 avril 2015
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