Venezuela: LES MACHINES A PRENDRE LES EMPREINTES COMBATTRONT LA CONTREBANDE POUR DEFENDRE L'ACCES AUX PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE

traduction Françoise Lopez

Caracas, 07 mai AVN.- Le super-intendant des Prix Justes (SUNDDE), Andrés Eloy Méndez, a indiqué que la mise en place de machines à prendre les empreintes dans les chaînes de distribution d'aliments permettra d'éliminer la contrebande, une des expressions de la guerre économique mise en place par des secteurs de la droite vénézuélienne, pour défendre le droit de la population vénézuélienne à l'acquisition des produits de première nécessité.

"Nous estimons qu'en 1 mois et demi, nous aurons des machines à prendre les empreintes dans toutes les chaînes de supermarché du pays, cela va faire baisser considérablement la contrebande et faire que les gens aient le produit au juste prix", a indiqué Mendez ce jeudi lors d'une interview dans l'émission Sin Coba, de Venezolana de Televisión.

Il a déclaré que pour combattre cette pratique employée par des gens sans scrupules qui achètent des produits de première nécessité pour les revendre, "il est essentiel que nous, nous finissions de déployer les 20 000 machines à prendre les empreintes qui sont prévues et que nous avons commencé à installer".

Il a déclaré que derrière la contrebande, il y a des mafias qui vont plus loin que ceux qui ont encouragé cette pratique et à cause de cela, "on a attaqué le problème à sa base. D'où sortent tous ces aliments qui arrivent aux colporteurs? Ils sortent des mêmes supermarchés, les contrebandiers les en sortent". Par conséquent, on doit optimiser la vente des produits pour garantir qu'ils osient proposés au peuple au juste prix "et la politique d'installation des machines à prendre les empreintes est précisément destinée à cela."

De même, Mendez a signalé que la mise en place de ces machines fera aussi diminuer les queues dans les supermarchés en permettant de réduire "la névrose d'achat qui est encore importante. Cependant, nous ne pouvons pas nier que les queues de janvier et de février 2015 - provoquées par des campagnes pour alarmer la population- ont cessé".

Il a précisé que la contrebande se concentre essentiellement sur les produits d'hygiène de la maison et d'hygiène personnelle, couches, détergent, papier hygiénique, médicaments et farine précuite, ce qui correspond à 85% des plaintes reçues par l'organisme de direction.

"Pour cela, nous, nous organisons chaque jour environ 400 contrôles, ce qui nous amène à une moyenne de presque 2 000 contrôles par semaine, presque 8 000 par mois. Nous devons continuer à augmenter notre capacité de contrôle, en liaison avec les inspecteurs populaires et les conseils communaux, de manière à avoir une plus forte et meilleure présence.

Il faut se plaindre

Le Super-intendant a souligné que pour combattre la guerre économique, il faut que ceux qui sont touchés se plaignent et pour cela, la ligne téléphonique 0800-LOJUSTO (5658786) a été réactivée. On a augmenté sa capacité de fonctionnement reliée à la salle de contrôle, ce qui permettra d'alléger le processus de plainte pour obtenir une réponse immédiate.

Il a souligné qu'actuellement, ils reçoivent en moyenne 6 000 plaintes par jour et qu'avec la réactivation de la ligne téléphonique, cela pourrait augmenter jusqu'à 12 000.

Il a aussi rappelé que 33 sièges de cet organisme sont disponibles, où ceux qui sont touchés pourront remplir les documents "pour que nous puissions réellement attaquer et combattre cette spéculation. Nous, nous avons besoin d'une plainte pour agir parce que c'est une procédure administrative légale qui aboutit à un procès".

"Les gens souvent deviennent complices, ils ne dénoncent pas. Une des façons de vaincre la guerre économique est de la dénoncer", a assuré Mendez.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/captahuellas-combatirán-bachaqueo-para-garantizar-adquisición-productos-venezolanos

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