SOMMET CELAC/UE: UN BILAN POSITIF POUR L'Amérique Latine

El Economista

Traduction Françoise Lopez

Le II° Sommet de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) et de l'Union Européenne célébré à Bruxelles, a décidé de renforcer les relations bi-régionales et a eu un bilan positif pour les pays au sud du Rio Bravo.

CE fut une réunion très fructueuse qui a servi à rapprocher les deux blocs, a déclaré le chef d'Etat de l'Equateur président pro tempore de la CELAC, Rafael Correa, à la clôture de l'événement à laquelle ont assisté plus de 40 élus et délégations de haut niveau de 61 pays.

Pendant 2 jours, les leaders des 2 mécanismes ont analysé une large gamme de sujets qui vont du changement climatique à la lutte contre la pauvreté, les migrations, le commerce pour le développement et l'accès aux nouvelles technologies.

Les parties sont tombées d'accord sur la nécessité de travailler conjointement afin d'obtenir des accords contraignants lors de la conférence qui aura lieu à Paris cette année pour analyser les défis du changement climatique.

Ils ont aussi abordé les migrations vers l'Europe faute d'opportunités dans le spays d'origine et ont été d'accord sur le fait que le problème demande une estimation et une réponse internationale concertées.

Un autre sujet débattu a été la nécessité d'approfondir les relations mutuelles afin qu'elles atteignent tout leur potentiel et soient dirigées vers l'obtention d'une croissance forte et soutenable.

Notre région n'a pas besoin de soutien pour construire une petite école mais de talent humain, de science et de technologie, a dit le président pro tempore de la CELAC.

Mais, au-delà des sujets bi-régionaux, la Déclaration de Bruxelles a reccueilli des sujets de grand intérêt et de préoccupation en Amérique Latine.

"Le bilan est très positif pour l'Argentine et pour la région", a déclaré à la fin du sommet le chancelier de ce pays, Héctor Timerman.

Le document final inclut pour la première fois deux points très liés à l' Argentine comme la nécessité de protéger les restructurations de la dette souveraine et le respect de l'intégrité territoriale, ce qui fait allusion au conflit pour les Iles Malouines.

Il y eut aussi des manifestations de soutien au Venezuela avec la condamnation explicite du sommet des mesures coercitives unilatérales contraires au droit international.

Le texte final de Bruxelles prend note de la Déclaration Spéciale de la CELAC du 29 janvier 2015 sur les actions unilatérales contre le Venezuela et du communiqué de solidarité de ce mécanisme émis le 26 mars.

Les élus ont accueilli avec satisfaction l'annonce faite le 17 décembre dernier par les présidents de Cuba, Raúl Castro, et des Etats-Unis, Barack Obama, pour avancer vers le rétablissement et la normalisation des relations bilatérales.

Dans ce contexte, nous comptons que soient faits tous les pas nécessaires pour la levée rapide du blocus, signale la déclaration qui condamne aussi l'application des dispositions extra-territoriales de la Loi Helms-Burton.

Le sommet a accueilli avec plaisir l'engagement pris par la CELAC au sommet de La Havane de déclarer l'Amérique Latine Zone de Paix et de résoudre les controverses par des moyens pacifiques.

De même, elle a exprimé sa bienveillance envers le processus de dialogue entre le gouvernement et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie et a appelé instamment les parties à conclure les négociations le plus vite possible.

L'Union Européenne a approuvé la création d'un fonds fiduciaire pour porter assistance au pays sud-américain, une fois le conflit terminé, le plus ancien conflit du continent américain.

Le sommet a tenu session dans le quartier européen de Bruxelles et a été le second sommet avec l'Union Européenne depuis la création de la CELAC bien que les contacts entre les 2 blocs datent de 1999.

Cet événement avait pour thème: "Modeler notre avenir commun: travailler en vue de sociétés prospères, unies et soutenables pour nos citoyens".

Parallèlement, à l'autre bout de la capitale belge, avait lieu le Sommet des Peuples avec la participation de plus de 1 000 délégués de 43 nations de toute l'Europe, d'Amérique Latine et des Caraïbes.

Le soutien au Venezuela, la condamnation du blocus de Cuba, la restitution de la base de Guantanamo, le soutien à l'Argentine dans sa réclamation légitime de souveraineté sur les Iles Malouines et à l'Equateur face aux excès des transnationales, ont été présents dans les discours des orateurs réunis dans la Basilique Nationale du Sacré Coeur.

(Extrait d'El Economista)

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/?p=589145#.VX1OZVw4YRE

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