Venezuela: LES FORCES POPULAIRES REJETTENT LA VISITE DE Felipe Gonzalez
Caracas, 07 juin AVN.- Des forces révolutionnaires, des mouvements sociaux et le pouvoir populaire sont sortis dans la rue ce dimanche au Venezuela pour rejetter la présence de l'ex président espagnol, Felipe Gonzalez qui visite le pays dans le cadre d'une campagne de l'extrême droite nationale et internationale pour porter atteinte à la démocratie et à la paix du pays.
Gonzalez, créateur dans les années 90 de l'organisation paramilitaire GAL et déclaré récemment persona non grata par le Parlement vénézuélien, prétend plaider pour la libération de l'home de droite Leopoldo López, emprisonné à la prison de Ramo Verde, située à Los Teques, état de Miranda, pour avoir promu des actes de violence au début de 2014 avec le plan intitulé La Sortie qui a causé la mort d'au moins 43 Vénézuéliens.
Gonzalez a dit que, de plus, il deviendrait l'avocat d' Antonio Ledezma, accusé d'être responsable des actes terroristes contre le pays qui prétendaient renverser le gouvernement constitutionnel du président de la République, Nicolas Maduro.
A Guarenas (Miranda), berceau de la rébellion populaire de 1989, le Parti Socialiste Uni du Venezuela a recommandé à l'ex président espagnol "au lieu de passer du temps au Venezuela qu'il devrait aider corriger le désastre que son parti (le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) et le Parti Populaire ont provoqué en Espagne", a dit Rodolfo Sanz, dirigeant révolutionnaire et maire de la municipalité Plaza.
Lors de cette même manifestation, a pré-candidate à l'Assemblée Nationale, Blanca Eekhout, a appelé instamment les militants révolutionnaires à continuer à défendre la souveraineté et la pix du pays. "Le PSUV est là, qui lutte pour maintenir les voies de la paix et de la démocratie" a-t-elle affirmé dans des déclarations sur Venezolana de Television.
A Sucre, les mouvements populaires se sont joints au rejet de la visite de Gonzalez. Le gouverneur de l'état, Luis Acuña, a ditqu'"aujourd'hui, nous disons au président Felipe Gonzalez que le Venezuela est à présent un pays libre et n'est plus le même que quand il y a 500 ans, il fut colonisé par l'empire espagnol."
Depuis la place Francisco de Miranda, à Maracaibo aussi, les membres du PSUV se sont unis pour montrer leur soutien au peuple du Venezuela et au Gouvernement de Nicolas Maduro.
Magdelis Valbuena, dirigeante régionale du PSUV a signalé: "Nous sommes ici pour démontrer la force et la souveraineté du Venezuela qui ne va pas permettre l'ingérence d'éléments étranger à la patrie".
Elle a déploré que Gonzalez foule le sol du Venezuela pour soutenir des acteurs de l'extrême droite nationale qui ont à leur actif l'organisation des guarimbas qui ont causé la mort de plus de 40 Vénézuéliens pendant le premier trimestre de 2014, le coup d'Etat en 2002 et de multiples campagnes pour troubler la paix et la démocratie vénézuélienne.
A Caracas, en particulier sur la place Catia, les révolutionnaires se sont aussi exprimés en faveur de la paix et de la souveraineté. Estefanía Cartaya, dirigeante des Jeunesses du PSUV a affirmé que "Toute Catia serre les rangs derrière le Président Maduro" et se joint à la défense de la Révolution Bolivarienne "que nous a laissée notre Commandante".
La présence de Felipe Gonzalez dans le pays a causé une vague de rejet de la part du peuple qui, à la marge de ces journées de rue, s'est exprimé sur les réseaux sociaux avec les étiquettes #FelipeFueraDeAqui y #VenezuelaSeRespeta.
Source en espagnol:
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