Bolivie: La droite cherche la déstabilisation

Publié le par cubasifranceprovence

Prensa Latine

traduction Françoise Lopez

La Paz - La droite bolivienne est derrière les obilisations qu'organise depuis plus de 2 semaines le Comité Civique de Potosi (COMCIPO), a assuré hier la ministre de la Communication Ma­ria­nela Paco.

Paco, sur Bolivia TV, a demandé au COMCIPO de cesser de faire pression et de venir dialoguer et a présenté des preuves de la présence de la droite derrière les protestations et les bocages dans la ville de Potosi et dans la capitale.

PL rapporte que la fonctionnaire bolivienne a mentionné des déclarations récentes de l'ex dirigeant du COMCIPO, Celestino Condori qui, en plus d'offenser le président Evo Morales, a averti que cela ne serait pas la solution pour Potosi et pour la Bolivie.

Qui est l'option? Le gouverneur d'opposition de La Paz, Félix Patzi, qui s'est auto-proclamé prochain président de Bolivie et pour qui travaille Condori? se demande la ministre.

En même temps, elle a cité une conseillère de l'Unidad De­mo­crática (UD) de l'opposition à Potosi qui a appelé sur les réseaux sociaux à résister 20 jours pour que l'Organisation des Nations Unies (ONU) s'immisce dans le conflit.

L'extrême droite anti-patriote et séparatiste est derrière cette mobilisation, elle cherche l'intervention dans une attitude anti-patriote qui cherche la perte de la souveraineté du pays, a-t-elle souligné.

Paco a montré des messages de l'opposant exilé Manfred Reyes Villa qui appelle à une Bolivie fédérale où chaque département aurait son propre gouvernement, juste, a-t-il déclaré clairement, ce qu'ont crié les manifestants du COMCIPO dans le srues de la capitale depuis le début des mobilisations.

Pour la ministre, le plus haut dirigeant du COMCIPO, Jhony Llaly, n'a pas respecté la position des organisations qu'il représente et elle a considéré son attitude comme une attitude capricieuse bien qu'elle ait insisté pour demander le retour au dialogue et la fin des pressions et du harcèlement.

Enfin, elle a rappelé qu'à Potosi, les aliments commencent à manquer et les hôpitaux regrettent le manque de médicaments. COMCIPO a refusé plus d'une dizaine d'invitations à négocier dont une du président et une autre du vice-président .

Source en espagnol:

http://www.granma.cu/mundo/2015-07-24/derecha-boliviana-busca-desestabilizacion-destaca-ministra

URL de cet article:

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/07/bolivie-la-droite-cherche-la-destabilisation.html