Venezuela: Lettre du Président Maduro à Fidel pour le 62° anniversaire de l'attaque de la Moncada

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Notre Père et notre Maître

Depuis le coeur du peuple de Bolivar et de Chavez, je veux vous apporter le témoignage de notre respect, de notre admiration et de notre tendresse aujourd'hui, pour les 62 ans des attaques de la Caserne Moncada et de la Caserne Carlos Manuel de Cespedes. En ce glorieux anniversaire, nous célébrons votre chère présence et l'extraordinaire référence que vous incarnez. Nous célébrons le Père et le Maître des révolutionnaires de NOtre Amérique et du monde, le Père et le Maître de votre fils bien-aimé, notre Commandant Eternel.

Nous célébrons le chef qui, à la tête d'une poignée de vaillants, d'un groupes de femmes et d'hommes mobilisés par ce que Marti appelait la patrie honteuse, dirigea ce qui finirait par devenir un réel et véritable assaut de l'avenir.

Ce 26 juillet 1953, l'héroïsme et le sacrifice on brillé au plus haut parce qu'il s'agissait de revendiquer l'héritage lumineux et impérissable de José Marti. Vous n'avez pas signalé en vain dans cette plaidoirie mémorable qu'est "L'histoire m'acquittera" que l'auteur intellectuel et le plus grand leader de cette geste n'était autre que l'Apôtre.

62 ans ont passé depuis les attaques de la Caserne Moncada et de la Caserne Carlos Manuel de Cespedes et, cependant, aujourd'hui plus que jamais, nous sentons le vivant appel de libération qui brûla ce jour-là dans toute Notre Amérique et au-delà, indiquant un chemin qu'ont suivi déjà plusieurs générations: un chemin qui avance et continuera d'avancer.

De 1953 jusqu'à nos jours, l'esprit de beaucoup de Moncadas ont ravivé les luttes des peuples de la Grande Patrie pour son Indépendance définitive. On pourrait dire que le 26 juillet a amené une vie éternelle. Et comme le chantait le grand troubadour cubain Noel Nicola: Il y a un calendrier plein de 26.

Haydée Santamaría, Melba Hernández, Raúl Gómez García, Boris Santa Coloma, Abel Santamaría, Giraldo Córdova Cardín, Juan Almeida, sont les noms de ceux qui sont partis physiquement mais ils nous suivent avec leur lumière depuis ce lieu que nommerait si bien cette immense voix de Cuba qu'est Fina García Marruz: là d'où la lumière n'oublie pas ses guerriers.

Chaque 26 juillet, quand le passé nous assaille à nouveau, Commandant, la mémoire resplendit une nouvelle fois pour nous avertir, nous qui avons fait notre le drapeau de la Révolution, que seuls les sacrifices grandissent et rendent possible un avenir qui nous appartient davantage.

Croyez-moi, Commandant, la mémoire indélébile de la Moncada se projette en nous comme l'engagement révolutionnaire le plus éternel. Nous sommes les fils et les filles de Bolivar comme nous sommes aussi les fils et les filles de José Marti, de Fidel et du Che. Certainement, les véritables Révolutions ne sont ni un calque ni une copie comme le disait Mariategui mais al création héroïque de chaque peuple. Mais nous sommes conscients que la Révolution Cubaine est la pierre fondatrice du devenir historique de la Grande Patrie.

La Patrie est l'autel et non le piédestal, disait Marti. Ce combat de l'attaque de la Moncada, vu à distance, est l'incarnation dans l'histoire de la pierre sacrificielle entrevue par Marti, devant laquelle on laisse le meilleur de l'âme humaine pour ensuite attendre les révélations. Et voyez quelle révélation collective a provoqué le 26 juillet: une Révolution victorieuse.

J'imagine que quand vous avez songé à cette heure décisive de 1953, en vous-même, Commandant, résonnait cette impressionnante certitude martienne:... l'homme véritable ne regarde pas de quel côté on vit le mieux mais de quel côté est le devoir et cet homme est le même homme pratique dont le rêve d'aujourd'hui sera la loi de demain.

En des dates comme celle-ci de dignité et de victoire, la présence de notre Géant se fait sentir avec plus de force. Plus proche de nous, Fidel, aujourd'hui je me souviens de ses mots pour vous parce que je m'identifie à eux et j'y souscris pleinement: Je veux rendre hommage à Fidel et à son long parcours par nos peuples, nous réveillant. Fidel est un soldat, un rêveur, un exemple sans doute pour nous tous et pour des générations entières de Latino-américains, de Caribéens et de combattants du monde entier.

Avec la plus grande ferveur révolutionnaire, recevez la plus forte et la plus infinie des accolades que quelqu'un qu se sent moncadiste de ces temps de Révolution latino-américaine et caribéenne.

Chavez est vivant, la Patrie continue!!!

Jusqu'à la Victoire Toujours!!!

Indépendance et Patrie Socialiste!!!

Nous vivrons et nous vaincrons!!!

Nicolas Maduro Moros

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/maduro-revolución-cubana-es-piedra-fundacional-dentro-del-devenir-histórico-patria

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