Amérique Latine: Les Etats-Unis ne veulent pas s'avouer vaincus dans la Grande Patrie

Publié le par cubasifranceprovence

par Patricio Montesinos (Cubadebate)

traduction Françoise Lopez

Les Etats-Unis savent qu'ils ont perdu du terrain dans Notre Amérique et désirent le récupérer à tout prix par une explosion en chaîne qui fasse sauter du pouvoir les gouvernements progressistes de la région qu'ils considèrent comme des "ennemis" et qu'ils doivent détrôner de n'importe quelle façon par des "coups d'Etat doux, de basse intensité ou violents", c'est pareil.

C'est le cas actuellement au Venezuela, au Brésil, en Equateur, au Salvador, comme ça l'a été en Argentine et que ça peut l'être dans d'autres nations dans l'avenir où il y a des exécutifs qui mettent en oeuvre des processus autochtones anti-impérialistes et anti-néolibéraux et pour défendre la Grande Patrie.

Pour atteindre son but, Washington utilise à fond la vieille droite annexionniste latino-américaine, héritière du colonialisme européen et entraînée ensuite par le néo-colonialisme nord-américain et qui seule sait utiliser la force aussi bien pour se garder au pouvoir que pour s'imposer depuis l'opposition.

Il est clair que ces partis conservateurs traditionnels, usés par leurs actions répressives contre les peuples, par le para-militarisme, la corruption, leurs liens avec le trafic de drogues et leur servilité sans fin envers la Maison Blanche, savent que dans les urnes, ils ont peu de possibilités de triompher sauf en commettant des fraudes scandaleuses.

Ils portent comme lance les médias sous leur contrôle qui, à leur tour, utilisent comme cuirasse la "liberté de la presse" pour mentir, diffamer, appeler à la désobéissance civile et même encourager et convoquer sans scrupules certaines révoltes de rues comme celles mises en scène au Brésil et en Equateur.

Ils violent toutes les règles de la "démocratie" qu'ils disent défendre et leur exigence est la même: que les présidents des gouvernements progressistes démissionnent.

Ils déchaînent de véritables guerres économiques comme ils le font au Venezuela en créant des pénuries de produits de première nécessité et comme ils l'ont fait en Argentine avec les Fonds Vautours, ils pervertissent des hommes politiques, des militaires et des figures faibles de la "gauche" et en viennent même à utiliser des chefs de bandes criminelles pour provoquer des situations de chaos comme c'est arrivé au Salvador.

Les Etats-Unis à leur tour ravivent des différends territoriaux historiques qui affaiblissent les gouvernements "adversaires" de la Grande Patrie et en même temps réactivent des divisions contraires à l'unité régionale.

D'un autre côté, des pays tiers, considérés comme "amis" par la Maison Blanche, agissent comme bases d'opérations des services spéciaux du Pentagone pour contrôler et soutenir les plans de déstabilisation dans lesquels leur présence militaire a augmentée.

Bien sûr, le financement pour tout cela, c'est le Pentagone qui le fournit, des chefs de bandes de trafiquants de drogues avec plusieurs façades, et des organisations avec des "pardessus de coopération et d'aide au développement" cachent leurs véritables objectifs: pervertir l'ordre dans les bases populaires et exacerber les divergences dans ce qu'on appelle les minorités ethniques, les crédos religieux et différents groupes sociaux des classes les plus démunies, des paysans, des mineurs et des ouvriers en général.

La nouvelle opération de grande envergure contre l'Amérique Latine et les Caraïbes est en plein développement. Plusieurs dignitaires ont alerté là-dessus mais ce que les Etats-Unis ne réussissent pas à comprendre, à cause de leur arrogance impériale, c'est que de nouveaux temps sont venus avec des changements géopolitiques importants dans le monde qui certainement ficheront en l'air leur délire de domination de la Grande Patrie.

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/?p=619197#.VdhAMng4YRE

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