Equateur: Il faut répondre à la violence avec la Loi à la main
traduction Françoise Lopez
Resumen Latinoamericano / El Telégrafo / 14 août 2015 – Pour le Chef de l'Etat, Rafael Correa, devant le manque de soutien qu'a eue la grève annoncée pour hier, ses organisateurs et les opposants qui y ont participé n'ont pas trouvé d'autre option que de recourir à la violence. "Il faudra répondre à la violence avec la Loi à la main" a-t-il dit devant les annonces de certains dirigeants indigènes qu'ils allaient radicaliser leurs actions.
Il a déclaré, en ce sens, que la grève a été un échec total et étant donné cela, on a pris certaines routes et on a organisé des violences dont le but est de revenir au pays du passé et aux vieilles pratiques. "Radicaliser les actions pour eux, c'est recourir à des actes plus violents", a-t-il noté en informant sur ceux qui ont été arrêtés pour avoir frappé des policiers et détruit des biens, ce qui "est illégal ici et dans toutes les parties du monde".
Il a condamné la conduite des organisateurs qui, même de façon arrogante, ont élaboré des décrets sur des sujets de portée nationale et ont ordonné - par exemple - de mettre au rancard certaines lois à l'Assemblée. "Vous voyez l'arrogance, le toupet, le président d'Ecuarunari (…) demandant la démission du Président. Qu'est-ce qu'ils se croient? a-t-il demandé pendant une interview qu'il a accordée à des médias de Pimampiro.
Dans la même interview, il a assuré qu'on prendra des mesures légales contre les responsables du barrage des rues, des agressions et autres excès. En ce sens, il a évoqué le barrage de la route Panamericana, dans les environs du volcan Cotopaxi, déclaré aujourd'hui en alerte jaune à cause d'une éruption. "Au lieu d'être inquiets et de réaliser le plan d'évacuation en cas d'éruption, ils bloquent la route au pied du Cotopaxi, c'est ça, le niveau d'irresponsabilité de ces gens", a déclaré Correa.
"Je crois que le journal El Norte l'a très bien représenté et l'a bien résumé" a dit le Président en évoquant ce média qui a écrit dans son édition qu'il "y a eu de la violence et pas de grève".
Il amis l'accent sur le fait qu'en démocratie, toute manifestation est légale bien qu'il n'y ait pas d'approche claire de al part de la direction indigène et d'autres acteurs, ce qui ne peut être légitime d'aucune manière, c'est le chantage.
"Personne ne peut permettre qu'on barre les routes, c'est porter atteinte au droit des autres", a-t-il déclaré, rappelant que ceux qui sont derrière cette action ont obtenu dans les urnes seulement 3% de soutien populaire.
Faisant une évaluation politique de la journée, Le Président a analysé le fait que les soi-disant revendications proposées portent sur toute chose et pas seulement sur les Lois sur les Successions et la Plus-value qui sont seulement un prétexte. "C'est le fruit d'une stratégie que nous avons annoncée et dénoncée il y a plus d'un an, d'une droite organisée utilisant toujours cette soi-disant gauche radicale".
La Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT) qualifie la grève d'échec total.
Dans un communiqué, la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT) a qualifié aujourd'hui la grève organisée par différentes organisations sociales et politiques d'échec total.
Le dirigeant de la CUT Daniel Castillo a mentionné que "les travailleurs des champs et des villes, les populations indigènes, les afro-descendants, les paysans de la côte, l'Equateur profond ont condamné les organisateurs de la grève."
Castillo a assuré que "la tentative de déstabilisation pour en finir de façon violente avec le gouvernement patriotique, nationaliste et révolutionnaire de Rafael Correa a complètement échoué".
Le dirigeant du mouvement des travailleurs a déclaré que ces mobilisations sont aussi réalisées par la droite dans d'autres pays d'Amérique Centrale et du Sud contre des gouvernements démocratiques.
En tant que représentant de la CUT, Castillo a indiqué que "nous continuerons à défendre la Loi de Justice du Travail qui constitue une avancée dans les droits des travailleurs, la rapide approbation d'un nouveau Code du Travail, la politique économique du "bien vivre", entre autres choses.
Source en espagnol:
http://www.resumenlatinoamericano.org/2015/08/14/ecuador-correa-habra-que-responder-a-la-violencia-con-la-ley-en-la-mano/
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