La Colombie doit à son peuple un système de protection sociale

traduction Françoise Lopez

Caracas, 19 Sep. AVN.- La Colombie doit un système de protection sociale qui protège le peuple et permette de réduire le climat conflictuel que génèrent le trafic de drogues et la violence dans les zones frontalières, a soutenu l'historien de l'Université Catholique d'Equateur, Juan Paz.

" La Colombie doit faire ses propres efforts pour résoudre le problème social qui finalement, a été provoqué par ces climats de violence, de trafic de drogues", a signalé Paz sur Venezolana de Televisión.

Pour cette raison, il a considéré comme nécessaires les mesures prises par le gouvernement du Président Nicolas Maduro pour freiner le fléau de la violence paramilitaire et l'attaque économique qui viennent de Colombie par la frontière.

Il a souligné que l'action est positive parce qu'elle peut "provoquer même une résolution de ce problème".

Cependant, la vice-présidente de la Commission des Relations Internationales du parlement équatorien, María Augusta Calle, a averti que ces efforts peuvent être torpillés par les grandes corporations de médias de droite qui étaient arrivées àmentir sur l'information que "7 millions de Colombiens vont être expulsés en décontextualisant complètement la réalité, portant même atteinte à la dignité des citoyens colombiens qui sont au Venezuela".

"Ils vont continuer à le faire mais que ce soit une habitude ne doit pas nous empêcher de nous indigner", a ajouté Calle qui a alerté sur le fait que "cette guerre médiatique fait partie d'une grande stratégie d'attaque des gouvernements démocratiques et souverains d'Amérique Latine.

La parlementaire a aussi souligné que l'Equateur a impulsé, pour sa part, des politiques binationales sur la frontière qu'il partage avec la Colombie: "Du côté colombien, il n'y avait pas de présence de l'Etat, alors les citoyens colombiens venaient en Equateur pour recevoir les services de santé, d'éducation ou simplement pour pouvoir vivre parce que dans leur pays, il y a encore un conflit qui dure depuis 50 ans".

Ces deux déclarations, rapportées par Venezolana de Televisión, ont été faites la veille de la réunion des présidents du Venezuela et de Colombie, ce lundi, à Quito.

le Président de l' Equateur, Rafael Correa, a exprimé samedi sa confiance dans le fait que la Colombie et le Venezuela "surmonteront les conflits qui ont surgi sur la frontière".

"Notre gratitude parce que bien que chacun ait ses aspirations et ses exigences légitimes, le Président (Nicolas) Maduro et le Président (Juan Manuel) Santos ont accepté mon invitation sans conditions et avec beaucoup de gentillesse", a dit Correa cité par l'agence Andes.

Mercredi dernier, Correa - qui occupe la présidence tournante de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) - a informé que Santos et Maduro avaient accepté d'assister à la rencontre organisée par lui-même et par son homologue uruguayen, Tabaré Vásquez, président de l'Union des Nations sud-américaines (UNASUR).

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/node/320864

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