Venezuela: L'état d'urgence a permis de récupérer la tranquillité dans les municipalités frontalières

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Caracas, 13 Sep. AVN.- L'Etat d'urgence décrété par le président de la République, Nicolas Maduro, dans les municipalités frontalières de l'état de Tachira a permis à leurs habitants de commencer à récupérer la tranquillité après avoir été attaquées par les pratiques paramilitaires qui régnaient dans cette zone, a affirmé le dirigeant révolutionnaire Freddy Bernal.

Dans une interview accordée à l'émission Diálogo Con, diffusée ce dimanche par Televén, Bernal a affirmé que, même si le Gouvernement a fait une effort pour apporter une meilleure stabilité au peuple, les mafias transnationales se sont consacrées à l'extorsion de fonds, aux enlèvements et aux assassinats sous contrat, avec ce qui a forcé l'Exécutif National à "décréter l'état d'urgence pour sauvegarder la frontière et protéger les Vénézuéliens et les colombiens qui vivent dans cette zone".

A partir de ce décret - a poursuivi Bernal - on a réussi à ce que les longues queues pour acheter de l'essence dans cette zone limitrophz disparaissent par ce qu'" on a démantelé une partie importante de cette contrebande d'extraction légalisée en Colombie par une résolution d'Alvaro Uribe Vélez".

Bernal a précisé comment la mafia de contrebande d'extraction de combustible subventionné par l'Etat opérait sur la frontière. "Toute l'essence qui sort du Venezuela, l'entreprise Pacific Rubiales, une propriété de Humberto Calderón Berti et Luis Guisti (ex directeurs de l'ancienne Petróleos de Venezuela) l'achète et cette entreprise qui paie seulement un impôt à la Mairie du Nord de Santander, la vend à EcoPetrol (une entreprise colombienne) et Ecopetrol l'exporte comme produit de Colombie, cela seulement du côté de l'essence (...) Et ce commerce illégal est légalisé par une résolution d'Alvaro Uribe", a-t-il dénoncé.

La résolution 8 de la Banque Nationale de Colombie émise par Andrés Pastrana, ajoute que dans son article 65 "elle égalise ce qu'on appelle les agents de change qui sont des personnes qui sont coordonnées par des mafias du Nord de Santander, et donnent à la monnaie vénézuélienne un prix conforme au change par rapport au peso."

Il a dénoncé le fait que ce jeu de change entre le bolivar, le dollar et le peson ofnctionne de la façon suivante: "Comme au Venezuela, le Gouvernement révolutionnaire subventionne une part importante des aliments, quand nous allons changer la monnaie, par exemple, avec ce que coûte 1 kilog de riz en Colombie, soit 550 bolivars, on achère 25 kg de riz au Venezuela".

Toutes ces mafias s'enrichissent alors que l'économie vénézuélienne se voit affectée par d'importantes pertes "qui se chiffrent entre 10.000 et 12.000 millions de dollars par an, un chiffre supérieur au commerce officiel entre l'Etat du Venezuela et la Colombie".

Le dirigeant a souligné que ce type de pratiques délictueuses a eu son essor "quand ce u'on appelle la démobilisation paramilitaire a eu lieu et que des bases militaires ont été installées dans le pays voisin, ce qui a envoyé au Venezuela deux sortes de citoyens: les-uns honnêtes, travailleurs, venus au pays pour fuir la violence er la faim" et d'autres qui sont des mafais qui se sont établie stout le long de la frontière.

Comme citoyen installé près de la frontière de Tachira avec le Nord de Santander, on a raconté que dans cette partie du territoire "nous avons cohabité historiquement avec les Colombiens (...) Il y avait une relation cordiale et amicale que je suis sûr qui ne va pas se rompre".

OLP: une clameur populaire

Bernal, qui a dirigé la Commission Présidentielle du Système Politique et des Organes de Sécurité a noté que l'Opération pour la LIbération et la Protection du Peuple (OLP) était une nécessité et une clameur populaire pour renforcer la sécurité citoyenne dans certains secteurs.

"Le président Nicolas Maduro a conçu une politique de lutte contre la criminalité et dans celle-ci a inclus une politique de paix et a approfondi la lutte contre le crime, ce qui signifie récupérer l'Etat de Droit et faire valoir la Constitution et les lois de la République", a-t-il signalé.

Il a considéré que l'OLP, bien que ce soit une politique de l'Etat importante et nécessaire, doit être renforcée parce que le problème de la criminalité est multifactoriel et de caractère structurel.

Pour cela, il a dit qu'il est nécessaire de renforcer la Police Nationale Bolivarienne (PNB), de redimensionner l'Université et la Sécurité, d'approuver une nouvelle structure du Corps d'Enquête Scientifique, Pénale et Criminelle (cicpc) pour qu'elle ait une autonomie financière qui lui permette d'améliorer sa capacité d'investigation criminelle et de réformer le Code Pénal et le Code Organique de Procédure Pénale pour lutter contre les retards de procédure.

Source en espagnol:

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