Venezuela: L'OEA refuse d'organiser une réunion des Mi istres des Affaires Etrangères sur la situation à la frontière avec la Colombie

traduction Françoise Lopez

Caracas, 31 août AVN.- L'Organisation des Etats américains (OEA) a rejeté lundi la demande de la délégation de Colombie de convoquer une réunion des chanceliers pour traiter le problème de la frontière entre le Venezuela et la Colombie aggravé actuellement par la pénétration du para-militarisme colombien et de la contrebande d'extraction d'aliments et de produits vénézuéliens vers le pays voisin.

La demande du Gouvernement de Colombie n'a pas obtenu la majorité d'au moins 18 voix requise pour autoriser une action de la part de cet organisme multilatéral.

Pendant la réunion extraordinaire des ambassadeurs de l'OEA, le Venezuela a ratifié sa politique de diplomatie de paix et proposé un dialogue direct entre les chefs d'Etat des deux pays pour traiter le sujet de la frontière commune qui couvre plus de 2 000 km et est temporairement fermée dans un secteur de l'état de Tachira et au nord de Santander, en Colombie.

En ce sens, l'ambassadeur vénézuélien Roy Chaderton a souligné que "même si la convocation n'a pas été obtenue, le devoir des 2 de recourir comme toujours et pour toujours au dialogue est clair" après avoir rappelé qu'au Venezuela vivent légalement plus de 5 millions de Colombiens qui jouissent de tous les droits et de toutes les garanties.

Chaderton a déclaré que le Venezuela et la Colombie ont des liens historiques et géographiques, ce qui permettra aux leaders des 2 pays de trouver une solution au bénéfice de leurs peuples bien que la situation actuelle "soit troublée par d'importantes interférences d'information".

Pour sa part, l'ambassadeur colombien devant l'OEA, Andrés González, a déclaré que son gouvernement insisterait dans les arguments présentés pour "organiser une réunion des ministres des Amériques", une proposition aui ce lundi a obtenu 17 voix.

Le gouvernement de Bogota aspire à ce que les chanceliers discutent sur le problème des citoyens qui sont rentrés en Colombie après la fermeture de lafrontière qui - a dit l'ambassadeur González - sont plus de 7 000 bien que seulement un peu plus de 1 000 aient été rapatriés, le reste est rentré volontairement dans le pays par des "trochas" illégales.

Le Venezuela, en plus de privilégier le dialogue direct, soutient la convocation d'une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), une instance à laquelle il reconnaît plus de légitimité et d'efficacité qu'à l'OEA.

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Source en espagnol:

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