Cuba/Etats-Unis: Confiance et normalisation

Por Pedro Pablo Gómez (La pupila insomne)

traduction Françoise Lopez

Par les temps qui courent, ces mots du titre accaparent l'attention d'une grande partie de la population de notre Ile. Bien entendu, cela a à voir avec le processus commencé le 17 décembre de l'année dernière quand les gouvernements des Etats-Unis et de Cuba ont rétabli leurs relations diplomatiques et ont décidé d'installer leurs ambassades respectives à La Havane et Washington. Un processus qui s'inscrit dans le cadre de plus de 50 ans de rupture à cause de la politique assumée par les différents gouvernants états-uniens à partir du triomphe de la Révolution en 1959.

Beaucoup de principes séparent ce qu'on appelle la normalisation des relations entre les deux pays qui ont une vision opposée du développement de leurs sociétés, l'une de type capitaliste et l'autre socialiste. Cela devient un facteur essentiel du différend avec d'autres questions non moins importantes mais qui, à la longue, pourraient, avec de la bonne volonté être résolues. Ce serait la levée du blocus, l'arrêt de la politique d'intervention et des campagnes médiatiques contre notre gouvernement et un processus à plus long terme, la possible restitution de la Base Navale des Etats-Unis dans la province de Guantánamo. L'indemnisation pour les dommages supportés par les deux parties fait aussi partie des sujets en cous à discuter par les commissions crées à cet effet.

Aux Etats-Unis, les courants les plus réactionnaires qui sont contre la décision prise par le président actuel, Barack Obama, donnent comme argument que ce pays a fait des concessions au gouvernement cubain sans rien obtenir en échange et exigent en même temps du président que le processus n'avance que si Cuba fait des avancées concrètes dans ce qu'on appelle les Droits de l'Homme et la Liberté d'Expression, du point d evue de ce qu'on appelle la "démocratie représentative" propre à leur système. Bien sûr, ils partent du principe qu'ils ont la société parfaite et que la nôtre doit accepter ses formules et changer pour complaire à ses desseins.

Pour le rétablissement de la confiance nécessaire entre les deux pays, il serait bon que la partie nord-américaine compare les politiques développées historiquement pendant toutes ces années passées, qui sont les agresseurs, qui sont les agressés, qui sont ceux qui osnt soumis au blocus criminel toujours intact et qui approuvent encire des budgets dans ce gouvernement pour conserver et développer des campagnes - les vieilles et celles qu'ils ont approuvées récemment pour utiliser l'USAID en recrutant de nouveaux "agents" à Cuba pour liquider la Révolution.

Le discours historique du camarade Raùl à l'Assemblée Générale des Nations Unies a suffisamment éclairci les points et les principes de Cuba pour pouvoir parler de normalisation dans les relations entre les deux pays. Il n'y aura pas de concessions sur les principes que nous défendons et nous maintiendrons notre soutien aux causes que nous considérons comme juste dans e domaine international.

Ceux qui ont à démontrer leur bonne volonté sont ceux qui ont violé de façon permanente notre souveraineté et causé des dommages au développement de notre petit pays. Ils ont l'occasion de le faire. Alors, ils obtiendront notre confiance.

Source en espagnol:

https://lapupilainsomne.wordpress.com/2015/10/08/confianza-y-normalizacion-por-pedro-pablo-gomez/

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