Venezuela: Le FMI et la Banque Mondiale ne reviendront jamais

traduction Françoise Lopez

Caracas, 21 Oct. AVN.- Le président de lAssemblée Nationale (AN), Diosdado Cabello, a réaffirmé mercredi que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale ne reviendront jamais dans la patrie de Simón Bolívar et d'Hugo Chávez.

"D'ici, nous expulsons le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, il sne reviendront plus jamais dans notre patrie, ils ne reviendront pas, nous ne voulons rien savoir d'eux", a-t-il déclaré pendant son émission hebdomadaire Con el Mazo Dando, diffusée par Venezolana de Televisión et réalisée ce mercredi depuis l'état de Yaracuy.

Cabello a évoqué la vidéo qu'il a montrée mercredi dernier qui rapporte une conversation entre Lorenzo Mendoza, un chef d'entreprise de droite patron des Entreprises Polar, et Ricardo Hausmann, un économiste vénézuélien qui prétendent vendre le pays à des institutions qui promeuvent des politiques néo-libérales. Le plan est de mettre le Venezuela et son peuple à genoux devant le Fonds Monétaire International (FMI) qui, dans le passé récent, a laissé de hauts niveaux de pauvreté, d'exclusion, de concentration de la richesse, de précarisation de l'emploi et d'insécurité sociale.

"Cette patrie n'a pas de prix parce qu'elle n'est pas à vendre - a souligné Cabello - évidemment, ils rêvent et s'imaginent revenir gouverner ce pays".

Face au nouveau plan de la droite pour en finir aves les réussites de la Révolution, Cabello a signalé que les Vénézuéliens sont obligés d'empêcher que cela arrive et a comparé Mendoza, Hausmann, le FMI et la BM à des vautours qui cherchent à manger les restes.

Il a commenté que, sans regarder les noms, ceux qui veulent vendre la patrie seront dénoncés par la Révolution Bolivarienne comme l'ont fait mercredi les députés socialistes qui sont allés chez le Procureur Général de la République pour dénoncer les plans de Medoza et d'Hausmann.

"Nous ne pouvons pas nous taire quand il y a des gens qui conspirent avec notre patrie, quand il y a des gens qui prennent des responsabilités qui ne leur reviennent pas, le seul autorisé à gérer la patrie est le Président de la République", a-t-il souligné tout en déclarant que "ce qui va sortir, c'est un peuple en bandes, le 6 décembre - au moment des élections législatives - pour montrer qu'ici, le peuple continue à gouverner".

Le parlementaire a appelé les forces révolutionnaires à se rendre sur l'étiquette #SoyChavistaPaLoQueSalga, sur Twitter.

Source en espagnol:

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