Venezuela: Intensification de l'"Opération Tenaza" contre le Venezuela
traduction Françoise Lopez
Caracas, 02 Nov. AVN.- Des agents de l'intérieur et de l'étranger, en particulier ceux qui opèrent en Colombie et au Guyana, intensifient leur "Opération Tenaza" contre le Venezuela à la veille des élections législatives du 6 décembre, a averti le journaliste José Vicente Rangel dans son article d'opinion "Le Miroir".
"Des agents puissants, de l'intérieur et de l'étranger, ont le pays en ligne de mire. Il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait un certain type d'agression contre lui", ajoutés à la détermination d'une conjuration de puissants médias, de chefs d'entreprises et d'hommes politiques qui cherchent à refléter face au monde un climat éloigné de la réalité vécue dans le pays, a averti le journaliste lundi dans le journal Últimas Noticias.
De l'avis de celui qui est aussi un homme politique vénézuélien, le fait que la Colombie comme le Guyana aient une attitude qui n'est pas celle de bons voisins devient inquiétant, en particulier quand on est seulement à quelques semaines de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale.
Rangel souligne qu'""en Colombie, se développe une attitude de mépris envers le Vénézuélien, envers ses institutions, sa politique et les processus sociaux qui s'accomplissent", tout cela avec une position ambigüe dans laquelle, d'un côté, "ils répètent le manuel des baisers hypocrites" alors qu'ils encouragent des activités qui assèche l'économie comme la contrebande d'aliments et d'essence.
Il a affirmé qu'un autre aspect important a été le réarmement de la Force Armée de Colombie avec "l'acquisition de matériel de guerre sophistiqué et coûteux" ajoutée aux conseils belliqueux des Nord-américains depuis leurs bases situés sur le territoire colombien juste quand on est sur le point de mettre fin à un conflit de plus de 50 ans.
Pour sa part, depuis le Guyana, un pays avec lequel on a conservé des relations respectueuses, "on lance une offensive provocatrice contre le Venezuela en recourant au mensonge" et l'offensive verbale du président de ce pays, David Granger, un officier formé à l'Ecole des Amériques et lié au gouvernement des Etats-Unis.
Il a rappelé que Granger a réorganisé sa force armée qu'il "entraîne dans l' Esequibo (un territoire en litige avec le Venezuela) avec des coseillers nord-américains, qu'il renforce son aviation et annonce déjà une politique de course à l'armement pour repousser une soi-disant attaque militaire vénézuélienne".
A ce sujet, Rangel a affirmé ne pas se souvenir que le Venezuela ait vécu un scénario d'attaque similaire à celui qu'il affronte actuellement et que pour celui-ci, "soient employées de larges ressources pour mener à bien la déstabilisation".
Cette situation, poursuit le journaliste, ve en s'accentuant avec la connotation qu'ont attribué des secteurs opposés à la Révolution Bolivarienne aux prochaines élections législatives qui va "au-delà de ce qu'elles représentent institutionnellement".
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