Bolivie: Evo prêt à gouverner jusqu'en 2025 pour continuer le processus de changements en Bolivie
Cubadebate
traduction Françoise Lopez
Le président de Bolivia, Evo Morales, a affirmé qu'il n'accepterait d'être à nouveau candidat pour un nouveau mandat jusqu'en 2015 que pour renforcer les grands investissements en cours qui sont décisifs pour le développement de al nation sud-américaine.
Cette affirmation de Morales devant quelques 3 000 représentants d'organisations proches du Mouvement Vers le Socialisme-Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) réunis samedi au Colisée de Chimoré fut accueillie par une ovation.
Un referendum constitutionnel programmé pour le 21 février prochain définira si on modifie ou non partiellement l'article 168 de la Grande Charte pour permettre une seconde réélection du président au lieu d'une seule comme le stipule le texte actuel de la loi.
Quand le gouvernement change, normalement les ministères sont paralysés pendant plusieurs mois, ce qui met en danger des centaines de millions de dollars dans des processus d'investissement et l'ordre du jour patriotique qui cherche à réduire au minimum la pauvreté extrême en 2015, a expliqué Morales.
Quand la droite critique la continuité, ce qu'elle veut, c'est revenir au néo-libéralisme qui l'a maintenue au pouvoir pendant plus de 20 ans, a affirmé le premier dirigeant indigène de l'histoire de de Bolivie après avoir exhorté les dirigeants communaux à informer leur base.
La mal nommée lutte contre le trafic de drogues a laissé dans le pays seulement 30 000 ha de culture de coca, a-t-i rappelé, et il a cité des recherches scientifiques qui recommandent aux Andins au lieu de mastiquer la feuille de coca, de la manger comme le maté ou la farine avec du miel pour sa haute valeur énergétique.
Il a rappelé que "ici, les gringos et leurs laquais nous ont massacrés, ils ont décidé d'une option zéro pour les cocaleros "et il s'est demandé comment les paysans cultivateurs de la feuille de coca ou les transporteurs qui ont vécu cette situation pourraient être pro impérialistes ou capitalistes.
Cette définition idéologique de qui nous sommes réellement est très importante, a-t-il souligné, pour expliquer ensuite que presque 8 ans se sont écoulés depuis l'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis et sans eux, le pays va mieux avec une croissance régionale record.
Si les maires, les conseillers et les gouverneurs gèrent bien, a-t-il déclaré, le processus de changement continuer à se renforcer.
La tâche est de ne jamais céder, a noté Morales. Nous avons le droit d'être différents mais les bonnes raisons qui profitent au peuple doivent primer et non les égoÏsmes, a-t-il affirmé en critiquant les manipulations de la droite et en évoquant l'autonomie des départements vers le séparatisme.
Les dirigeants, a-t-il affirmé, doivent être en débat permanent avec le peuple, évaluer le passé pour se projeter dans le futur et fomenter la production pour le marché intérieur qu'il a qualifié de très important pour continuer à croître économiquement.
(Avec des informations de PL)
source en espagnol:
http://www.cubadebate.cu/?p=679129#.VoEpfoRQkRE
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