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Cuba n'est pas au gouvernement des Etats-Unis, soyez cohérent.
Cubainformacion
traduction Françoise Lopez
"Mon sujet est ce bateau qui arrivait//plein de munitions et de joie://à La Havane, son chargement explosa// dans le feu de la mer fut son agonie// Il y eut 2 Eisenhower différents// ceux qui ont agi dans cette compagnie// un qui naviguait sous les eaux// et un autre qui souriait en Argentine // l'un déposa l'explosif// et l'autre décorait celui qui venait venait, // l'un serrait la broche de la torpille // et l'autre dans toute Amérique mentait. "
Pablo Neruda. “Explosion de “La Coubre” 1960.
par Ramón Pedregal Casanova (Cubainformacion 22 décembre 2015)
sommes-nous, encore une fois, face aux mensonges du gouvernement des Etats-Unis envers les peuples du monde personnifiés dans le peuple cubain? Les mensonges et les agressions menées à bien par les Eisenhowers, les deux, celui qui serrait la broche de la torpille et celui qui mentait? Dans quelle mesure continuent-ils?
Obama a promis d'abandonner les pressions qu'utilisent ses riches représentants pour soumettre l'île et n'a pas fait ce qu'il a dit. Quels nouveaux plans, violents ou séducteurs, met aujourd'hui au point l'empire pour garder Cuba?
La cupidité des responsables des Etats-Unis envers Cuba n'a pas cessé depuis que William Mckinley, leur président en 1898, a demandé au Congrès l'autorisation d'intervenir militairement contre celle qui était alors une colonie espagnole. 9 mois plus tard, les troupes yankees entraient dans La Havane, c'était en 1899. En 1901 le gouvernement états-unien s'accorda l'autorisation, avec l'Amendement Platt, de continuer à intervenir dans la politique cubaine quand il voudrait ramener l'île vers ses intérêts. Et sur cette base, en 1952, les Etats-Unis font un coup d'Etat pour remplacer Carlos Príos Socarrás, président du gouvernement, par le sergent Batista, un tyran obéissant: que voulaient-ils arracher de plus au peuple de Cuba? Mais en 1959, la révolution conduite par Fidel, Raul, Che Guevara, … arrêtait le pouvoir l'empire: et combien le peuple cubain dérangeait le pouvoir capitaliste états-unien!
L'année suivante, 1960, Eisenhower demanda à nouveau à son gouvernement d'agir contre le peuple révolutionnaire. Eisenhower actualise les agressions terroristes, militaires et économiques contre Cuba: le pilier de l'acte terroriste contre “La Coubre” est son mensonge envers le monde.
Kennedy président signe le blocus de l'île et déchaîne à nouveau le terrorisme: en janvier 1962, il met en place l'invasion de la Baie des Cochons, une invasion mercenaire qui est vaincue par le peuple cubain en armes. La main de l'empire réalise son agression contre des bateaux, des avions, des hôtels, des villages et des villes de Cuba. Le terrorisme a un auteur. Le nombre de morts parmi la population cubaine à cause du terrorisme états-unien dépasse de beaucoup les 3 000 et beaucoup de milliers d'autres sont blessés. Mais si les Etats-Unis perdent la guerre par les armes, l'autre guerre, la guerre économique, le blocus contre le peuple de Cuba sera intensifiée.
Cuba, cependant, n' jamais attaqué ni l'armée, ni les citoyens, ni les entreprises ou les banques états-uniennes. Cuba n'est pas encore au gouvernement des Etats-Unis ni à ses multinationales ni à ses banques ni à son armée impériale. Cuba est indépendante, le peuple de Cuba est souverain.
la dernière partie de l'Histoire de la guerre états-unienne, ce sont Reagan, Clinton, Bush, et maintenant Obama qui l'ont signée. Avec ou sans dissimulation, avec plus d'agressivité ou avec plus de paroles changeantes et de clins d'oeil, le but a toujours été le même et, même s'il est plus contradictoire encore avec le discours, semble être resté le même.
A quoi arrive Obama en fermant la voie au monde entier à l'ONU quand tous les pays et les gouvernements demandent la fin du blocus? Les 197 pays ne cèdent pas aux plus bas intérêts de l'empire dans son échec historique de 1959. Les 197 pays veulent laisser Cuba tranquille. Le refus d'Obama à l'ONU met en lumière son incohérence. La voie d' Eisenhower s'achève ou commence?
Mais parmi les maux causés par l'agressivité des Etats-Unis, il y a les dommages que cela cause au peuple états-unien lui-même en le séparant de ses égaux.
Ferez-vous ce que vous avez dit, monsieur Obama, en finir avec le blocus? Serez-vous cohérent, messieurs les impérialistes, avec le désir manifesté par le monde entier à l'ONU? C'est le bon moment, pour l'anniversaire de la révolution cubaine qui approche, vous, monsieur Obama, pouvez passer dans l'Histoire si vous en finissez avec l'injustice de plus d'un demi-siècle envers Cuba.
Vos minuscules gestes d'amélioration des relations avec le gouvernement cubain ne sèment pas la tranquillité, ils amènent les peuples à vous regarder de travers, l'Histoire nous avertit. Viendra-t-il, le jour où vous et vos employeurs direz que vous condamnez le blocus et l'abandonnez?
Il n'y a rien de plus suspect que votre promesse de déblocage que votre refus face à l'organisme international, 197 pays du monde. Il n'y a rien de plus suspect que la distance que vous mettez entre le peuple que vous gouvernez et le peuple cubain. Il n'y a rien de plus suspect que l'abîme qui existe entre la violence de votre blocus et le respect et l'égalité que vous demandez que reconnaisse e gouvernement cubain. Il n'y a rien de plus suspect dans votre attitude que cette double manière: engagement en paroles et agression. Vous savez que Cuba N'EST PAS au gouvernement des Etats-Unis et les 197 pays du monde vous encouragent à tenir votre parole, à abandonner la violence mise en oeuvre par Eisenhower, la guerre économique sous la forme du blocus.
Ramón Pedregal Casanova est l'auteur de “Dietario de crisis” et de “Gaza 51 días”.
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