Venezuela: Comment un délinquant extorqueur et jugé a-t-il pu être un dirigeant d'AD?
Traduction Françoise Lopez
Resumen Latinoamericano/ VTV/ Aporrea/ 29 Nov. 2015. Luis Manuel Díaz, alias El Crema, a été assassiné dans un affrontement entre bandes. Pourquoi le Parlement Européen ne se prononce-t-il pas pour les dirigeants révolutionnaires assassinés? demande Arreaza le 28 novembre 2015.- "Pourquoi un délinquant, ex détenu, jugé pour homicide, était en liberté et était dirigeant de son parti, lui qui a été un des leaders malfaisants d'une des plus grandes prisons du Venezuela, la Prison Générale du Venezuela?”
C'est la question que pose le vice-président du pays, Jorge Arreaza, et à laquelle n'a pas répondu le secrétaire du parti Acción Democrática, Henry Ramos Allup, sur Luis Manuel Díaz, alias El Crema, un délinquant extorqueur assassiné dans un affrontement entre bandes lors d'une manifestation politique de l'opposition.
“Secrétaire général d'AD à Altagracia de Orituco”, c'est ainsi que l'a défendu Allup sur un réseau social. "Il était dirigeant local de ce parti depuis 2 mois. Comment est-il arrivé là? c'est la grande question que doit se poser le monde", a déclaré Arreaza au corps diplomatique accrédité à Caracas.
Et il a précisé: "Il faisait partie d'une bande d'extorqueurs, Los Plateados, qui, dans un conflit pour avoir un accès exclusif au recouvrement de para-impôts, de "vaccins"1 sur les chefs d'entreprises de Guárico avec une autre bande qui s'appelle Los Maloni a perpétré un assassinat par des tueurs à gages. Avec la même arme avec laquelle ils ont tué ce monsieur, ils avaient tué une autre personne de cette même bande, des Plateados, en octobre”.
Des crimes
Mais sur les affaires qu'on peut cataloguer comme crimes politiques? Y a-t-il eu une réaction du Parlement Européen, de l'ONU? par exemple, demande le haut fonctionnaire.
Robert Serra, député de l'Assemblée Nationale, mort à cause des plans de la droite colombienne, Eleazar José Hernández Rincón, étudiant de droite de LUZ, tué lors des élections étudiantes auxquelles se présentait Yorman Barillas, un dirigeant de Primero Justicia; Génesis Arguinzones, un dirigeante de la ville de Petare (Miranda), tué par des hommes cagoulés liés à Primero Justicia; Liana Aixa Hergueta González, dépecée par José Rafael Pérez Venta, un dirigeant de Primero Justicia.
"Y a-t-il eu des réactions du monde à ce sujet? Avez-vous entendu une déclaration du Parlement Européen, d'un gouvernement européen, de l'ONU, du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, du Parti Populaire, de Sebastián Piñera, de l'OTAN?"
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1«impôt révolutionnaire», impôt illégal (appelé la vacuna, le «vaccin»): les gros propriétaires terriens ont organisé des groupes d'autodéfense, vite devenus de véritables milices bénéficiant de la bienveillante neutralité de l'armée.