Venezuela: Le Pentagone agit contre le Venezuela en manipulant les médias locaux
Courrier de l'Orénoque
traduction Françoise Lopez
Selon les données de Rangel, le “CIMA” a un budget de milliers de dollars pour ses activités de conspiration contre le pays. Dans d'autres commentaires, le journaliste a demandé à des porte-paroles de l'opposition de "contrôler leur langue" face aux "signes d'arrogance" perçus dans ce secteurs depuis le 6 D.
José Vicente Rangel a dénoncé dimanche que le Département de la Défense des Etats-Unis (Le Pentagone) a créé un centre de désinformation au niveau mondial intitulé CIMA qui agit actuellement contre le Venezuela.
"Il fait partie d'un programme pour les activités secrètes (opérations clandestines) pour effectuer des actions de désinformation et d'information et de soutien au développement de médias internationaux du département de la défense des Etats-Unis" a-t-il assuré en notant qu'actuellement, ces activités de conspiration du Pentagone contre le Venezuela se sont intensifiées et "on leur a consacré un budget considérable de milliers de dollars pour manipuler des médias nationaux."
Selon les informations divulguées dans la partie Les Confidentielles de l'émission José Vicente Hoy diffusée ce dimanche par la chaîne privée Televén, au Venezuela, il y a des médias qui reçoivent un financement pour provoquer des opérations de désinformation déstabilisatrices.
"Plusieurs médias qualifiés dans le rapport de médias dissidents, lit-on, des médias d'opposition reçoivent un financement de la même sorte que celui pratiqué par l'USAID, la NED et d'autres organisations non gouvernementales pour provoquer des opérations de désinformation déstabilisatrices et la nécessité d'agir militairement au cas où se produiraient des convulsions et des altérations de l'ordre social. La CIMA fonctionne comme un axe de désinformation dans ce but", a-t-il dit.
L'opposition doit contrôler son langage
Un autre thème abordé par Rangel dans son émission est son observation des signes "d'arrogance" que commence à apparaître au sein de l’opposition après la victoire de ce secteur le 6 décembre dernier.
"Un langage provocateur qui détonne par rapport aux intentions de dialogue qui se sont produites au début dans ce secteur commence à affleurer. Des dirigeants connus de al MUD parlent de représailles, profèrent des menaces contre le chavisme qui seraient exécutées par la majorité à l'Assemblée Nationale", a-t-il déclaré.
Le journaliste a souligné que dans certains cas, certains porte-paroles de l'opposition ont attaqué la mémoire du commandant Hugo Chávez et ont annoncé que ses restes seraient sortis de la caserne de la Montaña.
Il les a appelés instamment à contrôler leurs expressions, pour la paix du pays.
"Il faut contrôler le langage et prendre ses distances avec les insolences. Pour cela, je ne veux plus d'irresponsabilité dans les déclarations, le dénouement final n'est autre que la violence. Qu'il ne soit pratiqué par personne, ni le gouvernement chaviste ni l'opposition", a-t-il soutenu.
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