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Venezuela: Le Venezuela possède la force institutionnelle démocratique face aux menaces de la droite
traduction Françoise Lopez
Caracas, 24 Déc. AVN.- Face aux menaces de la droite de provoquer la confrontation et de ne pas respecter la Constitution à l'Assemblée Nationale (AN) où elle aura la majorité qualifiée à partir du 5 janvier prochain, le Venezuela possède un blindage institutionnel avec les quatre autres pouvoirs de l'Etat légitimement établis: les Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB) "et ce peuples qui a voté pour nous et qui a suivi en votant en conséquence malgré toute la campagne et la guerre économique" dont ont profité ces secteurs de l'opposition, a considéré le député , Earle Herrera, du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), jeudi.
Dans une interview pendant l'émission El Desayuno, de Venezolana de Televisión, il a souligné qu'on en peut pas sous-estimer la base que le chavisme a mobilisé lors des élections législatives, "5 600 000 personnes, plus de 40% de la population vénézuélienne" ayant le droit de vote. "Et si vous sous-estimez cette base, vous sur-estimez en même temps vos propres forces".
Face à ce scénario, il a soutenu que 2016 sera une année intéressante politiquement et que les forces révolutionnaires sont prêtes à donner, le moment venu, les réponses dans le cadre de la Constitution. "Nous, les hommes et les femmes qui composons la fraction bolivarienne de l'Assemblée, sommes entraînés à toute sorte de combat".
Il a signalé que la droite confond une victoire partielle dans l'un des 5 pouvoirs de l'Etat et croit qu'elle a déjà tout l'Etat dans ses mains "mais ensuite, les eaux commencent à suivre leur cours".
"Il y a trop d'intérêts - dans la droite-. D'abord, les unit leur haine d' Hugo Chávez, ensuite leur haine du chavisme, maintenant ils voient la possibilité d'avoir un quota de pouvoir et commencent la bataille - entre eux - mais nous, nous serons spectateurs de ces divisions au sein de cette "unité", a-t-il dit.
En tout cas, la droite, en ayant la majorité qualifiée au parlement est obligée de commencer à accomplir les promesses qu'elle a faites à ses partisans. A ce sujet, Herrera a indiqué qu'ils vont faire du "raffut" les 15 ou 20 premiers jours "et un mois après, ils vont se rendre compte qu'ils ont seulement 1 pouvoir de l'Etat et que les 4 autres sont au pouvoir du peuple bolivarien et qu'il y un peuple qui exige des réponses à ses problèmes".
De même,il a noté que celle qui s'appelle elle-même Table de l'Unité Démocratique (MUD) va se trouver avec ses fractions au parlement luttant pour leurs propres ambitions personnelles.
Herrera, de plus, a indiqué que ce n'est pas précisément le moment le plus difficile de la révolution et a rappelé le coup d'Etat du 11 avril 2002 perpétré par ces secteurs de droite. Ensuite, "nous avons souffert une première défaite électorale pendant la réforme constitutionnelle (en 2007) et ensuite, le commandant Hugo Chávez a continué à gagner les élections. (...) Maintenant, ils parlent du fait que le président Nicolás Maduro doit partir avant la fin de son mandat en 2019".
S'ils prennent la voie d'un referendum contre le président Maduro, "ils commencent à se mettre dans le pétrin et beaucoup d'entre eux savent que ce serait une autre affaire - autre chose que les élections législatives - et le peuple peut donner la réponse constitutionnelle qu'il a donnée il y a 16 ans" en faveur des forces de la révolution, a affirmé Herrera.
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