Argentine: La vérité sur la situation des médecins argentins diplômés à Cuba
Prensa Latina, 6 janvier 2016
traduction Françoise Lopez
L'association Proyecto Tatú a fait savoir aujourd'hui qu'une information qui a circulé à cause de l'erreur commise par différents médias au sujet d'une soi-disant déclaration de nullité des titres de médecins argentins diplômés à Cuba est fausse.
Face à cette information erronée, Proyecto Tatú, qui regroupe des jeunes médecins diplômés de l'Ecole Latino-américaine de Médecine (ELAM) précise "qu'il n'y a pas de possibilité légale de déclarer nuls des titres une fois obtenue leur inscription."
C'est dans les règles en vigueur de façon permanente, "c'est à dire la mise à jour professionnelle" souligne l'organisation dans un communiqué envoyé à Prensa Latina.
Il existe un accord qui, s'il était dénoncé, resterait en vigueur 2 ans à partir de la date de la dénonciation en vertu du Traité de Vienne, explique Proyecto Tatú dont les membres prêtent des services de santé dans les zones pauvres de la province de Buenos Aires sour le slogan: "Pour une vie digne pour tous".
En ce sens, "il y a des droits acquis", remarque-t-il.
Il précise, en outre, que "celui qui a la compétence pour reconnaître les titres est le Ministère de l'Education et NON le Ministère de la Santé ni le ministre de la Santé de la Nation, le Dr. Jorge Lemus, comme l'affirme la note de presse" qui a circulé ces derniers jours.
Le directeur de ce projet social, Gino Straforini, a déclaré à Prensa Latina : "Nous devons un inestimable remerciement à Cuba, à son peuple et à Fidel Castro parce que sans cette énorme solidarité latino-américaniste jamais nous n'aurions été médecins".
"Nous avons au plus profond de nous la fierté et l'honneur d'être formés et diplômés àCuba", a assuré Straforini.
Le communiqué, à son tour, ajoute: "Nous regrettons que de nombreux médias amis se soient faits l'écho de cette soi-disant information, créant beaucoup d'incertitude".
Consulté la veille, le porte-parole du Ministère de la Santé, Patricio Ancarola, a nié que le titulaire de ce portefeuille, le docteur Lemus, ait pris une telle décision.
L'ELAM a formé pendant ces 17 dernières années des dizaines de milliers de jeunes de plus de 60 pays, même de nations développées comme les Etats-Unis.
Pendant ce temps, de ses amphis sont sortis diplômés plus de 600 jeunes argentins.
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