Bolivie: complot international contre le Oui au referendum
Resumen Latinoamericano/Prensa Latina, 27 janvier 2016
traduction Françoise Lopez
Le ministre bolivien de la Défense, Reymi Ferreira, a dénoncé les coïncidences de la campagne de l'opposition au "Oui" au prochain referendum avec le complot mis en place dans les campagnes électorales contre les gauches d'Argentine et du Venezuela.
Dans des déclarations diffusées aujourd'hui par la radio, Ferreira a affirmé que ce schéma, fondé sur une structure continentale, est arrivé en Bolivie et cherche à promouvoir le "Non" à la réforme de la Constitution en se basant sur des mensonges qui inondent les réseaux sociaux et les titres des médias.
"N'importe quel analyste peut le voir (le Non), c'est une campagne basée sur la déformation et le mensonge", a souligné le ministre de la Défense et il a dit que refuser la possibilité d'une nouvelle élection en 2019 du président Evo Morales et du vice-président Álvaro García n'est pas une proposition alternative.
De plus, a-t- il ajouté dans une interview accordée à la radio Patria Nueva, on note immédiatement que cela fait partie d'un complot qui est non seulement nationale mais qui fait partie d'une structure continentale avec des campagnes élaborées et financées depuis les Etats-Unis qui cherchent à embrouiller les électeurs.
Il a averti que les événements qui ont été utilisés dans les campagnes électorales contre les gauches d'Argentine et du Venezuela sont les mêmes que ceux qui sont utilisés en Bolivie pour promouvoir le Non à la réforme de la Constitution et éviter que le couple président-vice-président soit candidat aux élections de 2019.
Ferreira a soutenu que le fil conducteur contre les gauches de la région se répète en Bolivie avec des positions "superficielles" qui déforment la vérité et prédisent d'éventuelles ruptures avec les institutions et une détérioration du régime démocratique avec des exemples sans rapport avec la réalité.
Le plus dramatique, dans ce complot, a-t-il souligné, c'est que les médias nationaux adhèrent à ce processus et "sans le minimum d'éthique", mentent de façon "tendancieuse et sournoise" à la population avec de fausses nouvelles pour promouvoir le Non à la réforme de la Constitution.
A son avis, la communication, en tant que bien public, doit arriver propre à la population puisque, si elle y arrive contaminée, il n'y a que des dégâts.
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