Bolivie: Le Gouvernement réaffirme que les Etats-Unis financent la campagne pour le "NON" au referendum sur la réélection

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Resumen Latinoamericano / La Razón / 12 janvier 2016.- Selon le vice-président Álvaro García Linera, les Etats-Unis financent la campagne pour le "NON" à la réforme partielle de la Constitution. Cependant, l'ambassade de ce pays en Bolivie a dit qu'elle n'aura aucn rôle dans ce referendum.

"Il y a de l'argent du Département d'Etat nord-américain qui finance des personnes, des personnalités et des commentateurs qui plaider pour le Non. C'est confirmé, nous avons des informations précises à ce sujet", a assuré le Vice-président lors d'une conférence de presse.

García Linera soutient les déclarations du président Evo Morales qui, dimanche a dit sur le réseau ATB que "la droite est en contact permanent avec l'organisation Institut National de la Démocratie (NDI en anglais)".

Morales a affirmé que les leaders de l'opposition se battent même pour l'argent envoyé des Etats-Unis.

A ce sujet, l'Ambassade des Etats-Unis en Bolivie a répondu aux déclarations de Morales à l'agence ANF: "L'Ambassade des Etats-Unis n'a et n'aura aucun rôle dans le referendum".

García Linera a expliqué hier lors d'une conférence de presse les "petits antécédents" des hommes politiques actuels de l'opposition comme Samuel Doria Medina (UN), Jorge Quiroga (PDC) et Rubén Costas (MDS).

"La campagne citoyenne est dirigée par Doria Medina, Tuto, et Costas, la droite au grand complet qui s'est alliée officiellement pour faire campagne pour le Non. Il n'y a pas une telle initiative citoyenne, c'est de la politique de droite", a-t-il affirmé.

Cependant, il a assuré Carlos Sánchez Berzaín (MNR) est celui qui distribue l'argent de la campagne pour le Non des Etats-Unis.

"C'est Sánchez Berzaín et des organismes étrangers qui manipulent l'argent, il y des voyages d'ex autorités des Etats-Unis et ce n'est pas seulement pour le tourisme, ils vont coordonner avec le Département d'Etat. Il y a des bagarres entre les vieux et les nouveaux hommes de droite qui se répartissent l'argent", a-t-il ajouté.

Il a aussi évoqué la liste de 11 organisations politiques et civiques qui se sont inscrites pour accéder à la campagne gratuite et accréditer des délégués devant le Tribunal Suprême Electoral (TSE) et il a signalé que "le camp politique est divisé entre 2 grands blocs": les hommes politiques de droite, du passé, comme Sánchez Berzaín, Tuto, Doria Medina, et les organisations sociales qui soutiennent le Oui au referendum et, par conséquent, le processus de changement.

Les mauvaises actions de Tuto, Goni et Samuel

Le vice-président Álvaro García Linera a rappelé les mauvaises actions de Samuel Doria Medina (UN), Jorge Tuto Quiroga (PDC) et Carlos Sánchez Berzaín (MNR).

“Sánchez Berzaín a une dette de 80 morts à El Alto”, a-t-il assuré. A propos de Doria Medina, il a indiqué qu'ils ont démantelé l'ensemble d'entreprises d'Etat pour les remettre à des puissances internationales.

"C'est pareil pour Quiroga avec les dépenses réservées, la vente de la raffinerie, les négociations secrètes, qui dit: non à la réélection en tant que chef de campagne", a dit le Vice-président.

Il a aussi rappelé le gouverneur de Santa Cruz, Rubén Costas, qui a dirigé le mouvement autonomiste de ce qu'on appelle la “media luna” en 2008. "Il a dirigé un processus de subversion et d'actions séparatistes", a-t-il dit sans écarter Félix Patzi y a Soledad Chapetón.

Enfin, il a affirmé que Front Révolutionnaire de Gauche (FRI) et le Front pour la Victoire (FPV), des regroupements pour le Non, sont "les bras opérationnels" du leader de l’opposition Unité Nationale.

Página Siete

Une enquête signale que le Oui est soutenu par 41%

Selon une enquête d'Equipos Mori, divulguée par le réseau Uno sur les intentions d evote pour le referendum constitutionnel du 21 février, le Oui obtient 41% des intentions de vote des personnes interrogées alors que le Non en obtient 37%.

Cette étude statistique prévoit une victoire de la réforme constitutionnelle dans les départements de La Paz, Cochabamba, Oruro, Potosí, Santa Cruz et Beni alors que le Non l'emporterait à Chuquisaca, Tarija et Pando. Selon les données de l'enquête, le Oui obtiendrait 39% en zone urbaine et le Non atteindrait 38% alors qu'en zone rurale, le Oui l'emporterait sur le Non avec 49% contre 29%.

La fiche technique précise qu'on apratiqué des sondages sur 1 806 personnes dans des zones urbaines et rurales entre le 15 décembre 2015 et le 6 janvier 2016. Equipos Mori précise que la fiabilité de l'enquête est de 95% et qu'il y a une parge d'erreur de 2,3%.

Le 21 février aura lieu le referendum constitutionnel qui permettra d'éventuels changements dans la Grande Charte pour rendre possible une nouvelle candidature du du président Evo Morales et du vice-président Álvaro García aux élections générales de 2019.

Approbation

Selon les données de Mori, le Oui s'impose à La Paz avec 44% face au Non qui obtient 34%. A Cochabamba, le Oui obtient 46% contre 33% pour le Non, à Oruro, le Oui s'impose avec 74% contre 23% pour le Non, à Beni, le Oui obtient 47% et le Non 31%. Enfin, à Santa Cruz, le Oui gagne d'une courte tête: 36% contre 35% pour le Non.

Dans 3 départements, l'initiative est rejetée. A Chuquisaca, le Non gagne avec 50% et le Oui obtient 26%, à Tarija, le Non s'impose avec 54% contre 22% pour le Oui. A Pando, le Non gagne avec 38% et le Oui atteint 34%.

"Ce sont des données préliminaires, de toute façon, les résultats des enquêtes nous ont toujours situés plus bas que nous ne sommes en réalité, il y a beaucoup de confiance", a commenté le député du Mouvmeent Vers le Socialisme (MAS) Franklin Flores. Le législateur duparti au gouvernement considère que le soutien en zone rurale sera important pour arriver aux 70% de voix pour que s'est fixé pour but le président Evo Morales au début de cette année.

"J'ai des doutes sérieux sur ces résultats. Nous, de notre côté, avons fait notre étude et nous pouvons affirmer que le Non a une large marge de soutien (...) Cela ne nous inquiète pas, c'est une campagne", a affirmé à ce sujet la candidate de l'Unité Démocratique (UD)Lourdes Millares.

La Razón

Source en espagnol:

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/01/12/bolivia-gobierno-insiste-en-que-eeuu-financia-campana-por-el-no-en-referendum-por-reeleccion/

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