Venezuela: L'économie est harcelée en permanence
Ultimas Noticias, 9 janvier 2016
traduction Françoise Lopez
ÚN.- Le ministre de l'Economie Productive, Luis Salas, estime que le défi du moment pour l'économie actuelle est de sortir de cette situation sans avoir à appliquer des mesures néolibérales qui dépriment le pouvoir d'achat de la population.
"Une sortie néolibérale n'est pas envisagée parce que cela signifierait sacrifier les grandes majorités. Cela n'a jamais été l'option du chavisme et ce n'est pas l'option de Maduro”, a signalé Salas.
Il a souligné que l'économie vénézuélienne est harcelée en permanence et qu'il faut très bien mesurer les impacts des décisions qui sont prises, non seulement économiques mais politiques.
Dans une interview accordée à Venezolana de Televisión (VTV), Salas a signalé que la crise économique est le résultat de facteurs conjoncturels et structurels.
Le Ministre a assuré que nous vivons un moment économique compliqué: "Nous avons une économie qui, historiquement, a été fondée sur la spéculation".
Il am is en avant l'importance d'obtenir que la Loi des Prix Justes soit appliquée et respectée. "L'idée est d'avancer dans une politique qui permette de maintenir les prix justes et de garantir l'approvisionnement".
Il a insisté que le fait qu'on ne peut pas prendre des mesures qui sacrifient les générations à venir et que, bien que bien que le projecteur soit centré sur l'économie, il faut aussi sensibiliser sur la transformation d'une culture de consommation.
Salas a appelé à démocratiser l'appareil productif du pays pour réduire le niveau des importations et re-stimuler le potentiel agricole en tant que stragtégie pour surmonter la crise économique.
Il a aussi envisagé la nécessité de diversifier les parchés: "La Chine continue à être le principal marché mondial. En outre, nous avons des alliances régionales, l'ALBA (Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique) et Petrocaribe", a-t-il dit.
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