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Venezuela: La droite cherche une intervention internationale contre le pays
traduction Françoise Lopez
Caracas, 07 janvier AVN.- La ministre des Relations Extérieures, Delcy Rodríguez, a dénoncé jeudi devant le Corps Diplomatique accrédité dans le pays le fait que la droite cherche une intervention au Venezuela par la mise en place d'un ordre du jour violent.
Ce mercredi, la droite à l'Assemblée Nationale (AN) a manqué de respect à l'image du Libérateur Simón Bolívar et du leader socialiste Hugo Chávez et, lors d'une session ordinaire, a ignoré la sentence du Tribunal Suprême de Justice, un organe qui a appelé à suspendre provisoirement la prestation de serment des candidats élus par l'état d'Amazonas, des actions qui cherchent à provoquer une crise des pouvoirs et une intervention étrangère dans la patrie de Bolívar.
Dans des déclarations à la presse au siège de la Chancellerie, située dans le centre de Caracas, Rodríguez a déclaré: "On cherche une intervention internationale au Venezuela, basée sur des situations de violence, c'est ce que cherche la droite vénézuélienne avec ses patrons et ses maîtres internationaux. Nous sommes un Gouvernement resposnable, nous sommes là pour défendre, préserver et garantir la paix du pays."
"Nous avons la responsabilité, en tant que Gouvernement légitime et constitutionnel, de faire respecter les lois de la République. A cause de cela, nous avons donné des détails au minimum au Corps Diplomatique sur ce que contiennent les lois", a-t-elle dit en indiquant que des preuves des violences et des actions irrespectueuses effectuées par la nouvelle direction de l'Assemblée nationale présidée par Henry Ramos Allup d'ADECO, seront présentées.
L'objectif de cette réunion - à laquelle participaient les députés révolutionnaires - est de donner "une information importante sur les violations de la Constitution, des lois de la République, par cette Assemblée Nationale bourgeoise-adéciste qui viole les lois du Venezuela pour qu'ils puissent (les représentants de chaque pays au Venezuela) donner une information sûre à leurs pays et que cessent les mensonges et les campagnes de haine contre le Venezuela".
"Le Corps Diplomatique accrédité dans le pays doit ajuster son action aux lois internationales, à la Convention de Vienne, au lois du pays dans lequel il se trouve", a dit la Chancelière et elle a indiqué qu'on "exhorte à ne pas s'immiscer dans la situation politique nationale. Aujourd'hui, le Venezuela est victime d'une guerre non conventionnelle".
Elle a également déclaré qu'au nom du président Nicolás Maduro, on affirme et on étend la main vénézuélienne pour que cette année les relations de coopération, d'amitié et d'union soient plus étroites. "Le peuple du Venezuela saura défendre avec fermeté la souveraineté nationale et l'indépendance de notre patrie", a souligné la ministre.
Elle a ajouté qu'au-delà des interprétations et des goûts politiques, les actions irresponsables et violatrices de la nouvelle Assemblée Nationale "non seulement sont une honte politique mais elles outragent notre Constitution".
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