Venezuela: Qu'y a-t-il derrière l'ordre du jour économique bolivarien?
traduction Françoise Lopez
Les annonces dans le domaine économique, faites hier par le président Nicolás Maduro sont basées sur l'idée de l'établissement d'un "engagement national, un engagement patriotique" entre l'Etat et les principaux secteurs de production regroupés dans ce qu'on appelle les moteurs de l'économie de production.
Il s'agit d'une option qui mise fortement sur la volonté des chefs d'entreprises de modifier leurs pratiques de base dans le modèle rentiériste caractérisées par une forte dépendance envers les dollars du pétrole pour des dépendances radicalement différentes basées sur le modèle ou la culture du travail.
Voici quelques aspects qui caractérisent le projet du président:
Le Venezuela est entré dans une véritable urgence économique et dans une crise qui menace la stabilité sociale et les réussites sociales d'égalité et de justice construites pendant la Révolution Bolivarienne.
La chute accélérée des prix du pétrole a créé une situation d'impasse historique dans notre pays.
Maduro voit cette situation comme une occasion de faire les changements que la Patrie exige depuis des années.
L'ordre du jour économique bolivarien comprend des propositions nées des dialogues réalisés avec des agents politiques et du domaine de l'entreprise en 2014 et 2015 ainsi que des propositions contenues dans le Plan de la Patrie. Il souhaite surmonter l'urgence et asseoir les bases de nouveaux processus de croissance et d'organisation de a production.
Le chef de l'Etat situe cet ordre du jour sur plsu de 20 ans pour que ce qu'il y a à faire ait en sonc entre l'être humain et cela nécessite une base de nouvelle richesse. Un des défis de cet ordre du jour est de générer de nouvelles sources de richesse et que la source de celle-ci soit auto-soutenue par le travail de la nation.
L'invitation d'hier s'inscrit dans la nécessité de construire un ordre du jour commun, un ordre du jour de tous, un ordre du jour de la nation, et de structurer de dialogue comme un ordre du jour pour l'action et pour situer et identifier les problèmes qui se trouvent au centre de la vie économique du pays.
La finalité de ce dialogue est de trouver les points de stabilité pour un nouveau modèle de production qui rende viable le modèle social né à la chaleur du projet bolivarien et constitutionnel de ces années.
Le dialogue que nous proposons a pour but que tous, nous parlions, que tous, nous écoutions et que tous, nous soyons entendus.
Le problème de ce dialogue a été que nous n'avons pas transformé les propositions en action. Le pays a été soumis à un blocus financier et malgré cela, en 16 mois, nosu avons payé 27 000 millions de dollars d'engagements contractés par la République.
Nous devons apporter des réponses pour satisfaire les besoins et au problème des queues que fait une grande partie de notre peuple. Et j'attends des réponses et des propositions conjointes de tous pour qu'on ne tombe pas dans la démagogie d'un secteur politique qui dit que les queues sont la faute de Maduro.
J'assume ma faute, je n'ai rien à perdre, je suis indépendant, je ne dépends pas d'une transnationale mais du peuple vénézuélien.
Je tends la main aux chefs d'entreprises, aux travailleurs et à tous les secteurs pour le travail, pour le dialogue. Que personne ne jour à perdre-perdre et je veux jouer à gagner-gagner. Aller au dialogue et à l'action ensemble ne signifie pas penser la même chose.
Nous avons une nouvelle culture du travail dans les champs et à cause de cela, nous avons le défi de semer 2 500 000 hectares.
Au Venezuela, il y a une nouvelle culture fiscale.
Depuis la Colombie, il existe une stratégie de guerre économique contre le Venezuela pour nous affaiblir et venir vers nous parce que l'oligarchie de Bogota a toujours rêvé de gouverner le Venezuela.
Maduro avertit que les mesures contre la contrebande n'ont pas été suffisantes et demande du soutien pour affronter les problèmes de la guerre économique, de l'accaparement et de la spéculation.
L'ordre du jour et en particulier les moteurs constituent une ALLIANCE ou une proposition d'ALLIANCE avec un secteur de la bourgeoisie vénézuélienne qui dépend moins du secteur extérieur ou qui a une possibilité réelle de réduire cette dépendance. Concrètement, cela contraste avec l'idée établie que le Gouvernement Bolivarien a détruit et attaqué le secteur privé. Hier, on a à nouveau ratifié sa priorité qui est le renforcement de l'économie et le rétablissement de la productivité.
Cette ALLIANCE peut être vue avec méfiance par les travailleurs et les secteurs de petits producteurs, de paysans et d'artisans ainsi que par l'économie communale mais elle implique une reconnaissance du rôle de ce segment du patronat. On pourrait la voir comme une nouvelle opportunité, peut-être la dernière pour qu'ils rectifient (leur attitude) et s'alignent sur les positions nationales.
Cette ALLIANCE implique une reconnaissance des responsabilités et le fait d'assumer des obligations dans le processus de gestion de l'urgence.
Il doit être clair qu'il s'agit d'une urgence provoquée par le conflit global autour du contrôle du pétrole.
Les clefs de l'alliance:
Passer de la culture rentiériste à la culture du travail
Une nouvelle direction historique
Des substitution aux importations
Une acupuncture financière des devises
Une réorganisation du système de change
Des devises destinées aux besoins
Des moteurs impliqués dans tous les secteurs
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