Amérique Latine: L'UNASUR demande un accord sur la libération d'Assange

Cubadebate 6 février 2016

traduction Françoise Lopez

L'UNASUR a demandé à la Suède, au Royaume Uni et à l'Equateur de se mettre d'accord pour libérer le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, étant donné que l'ONU a établi que sa détention est "arbitraire".

"Il me semble que ce qu'ont fait les Nations Unies, c'est ouvrir la porte à un accord entre les différents pays impliqués dans l'affaire Assange pour le remettre en liberté", a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), Ernesto Samper.

Dans ce contexte, il a demandé aux gouvernements de Suède, du Royaume Uni et de l'Equateur de se mettre d'accord pour traiter Assange comme le mérite toute personne qui a été jugée.

"Il y a longtemps qu'ont été dépassées les règles de ce processus, du droit de la défense, un habeas corpus élémentaire, le droit à être jugé, à être vaincu ou à triompher lors d'un procès, aucune de ces choses ne lui ont été accordées", a souligné Samper.

Il a fait ces déclarations après que, vendredi, le chancelier équatorien Ricardo Patiño ait soutenu la position du Groupe de Travail sur les Détentions Arbitraires de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et ait souligné que la détention du journaliste australien, réfugié depuis 2012 à l'ambassade d' Equateur dans la capitale britannique, Londres, constitue un "problème humanitaire".

La Suède et le Royaume Uni, pour leur part, ont rejeté la sentence de l'ONU qui appelait à mettre fin à la "privation de liberté" du fondateur de Wikileaks en disant qu'Assange n'a jamais été détenu.

Le journaliste australien a dit qu'il se rendrait aux autorités britanniques si le verdict de l'ONU lui était défavorable mais, dans le cas contraire, il a appelé ces autroités à le laisser sortir sans l'importuner et à lui rendre son passeport.

Le texte de l'ONU, après être revenu sur l'affaire du fondateur de Wikileaks rappelle que celui-ci, en décembre 2010, a été placé 10 jours à l'isolement dans une prison britannique à la demande de a justice suédoise. Plus tard, il a été sous arrêt domiciliaire pendant 550 jours et seulement ensuite, le 19 juin 2012, il a demandé l'asile à l'Equateur et s'est réfugié dans son ambassade à Londres.

(Avec des informations de Hispan TV)

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/?p=698441#.Vrb8qIRQkRE

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