Argentine: Macri a reçu les Grand-mères de la Place de Mai et d'autres organisations des droits de l'homme

Publié le par cubasifranceprovence

Cubadebate, 24 février 2016

traduction Françoise Lopez

Le président de l'Argentine, Mauricio Macri, a reçu hier dans la soirée des Organisations des Droits de l'Homme qui lui exprimé leur inquiétude envers certaines décisions que la nouvelle administration vient de prendre dans ce domaine.

A cette rencontre ont participé Estela de Carlotto, pour les Grand-mères de la Place de Mai, Haydeé Gastelu, pour les Mères de la Place de Mai-Ligne Fondatrice, Carlos Pisoni pour H.I.J.O.S; Lita Boitano pour Familles de Disparus et de Personnes Arrêtées pour des Raisons Politiques et Gastón Chillier pour le C.E.L.S. Par l'intermédiaire de ce dernier, les représentants de ces organisations ont remis au Président un document dans lequel ils précisent, un par un, les sujets qui les inquiètent le plus en matière de droits de l'homme.

Cette réunion, qui était initialement prévue dans le bureau présidentiel de la Maison Rose, a eu lieu à 18H30 à la résidence d'Olivos.

Quelques jours plus tôt, en confirmant leur présence, les Grand-mères ont dit qu'elles iraient à cette audience "avec l'espoir de pouvoir traiter tous les sujets qui nous inquiètent en matière de Droits de l'Homme".

L'invitation lancée par Macri a été confirmée vendredi dernier après la demande d'audience que les organisations des droits de l'homme ont faite le 8 janvier dernier et qui "à cause de problèmes d'emploi du temps du Président et de temps " a été réalisée le 27 janvier mais avec le chef de Cabinet.

Estela de Carlotto a souligné aujourd'hui qu'elle a "la sensation d'une mission accomplie" après avoir rencontré le président Mauricio Macri à Olivos et elle a affirmé qu'elles "ne veulent pas qu'il y ait une autre dictature".

En ce sens, en ce qui concerne le résultat de la réunion, elle a reconnu que "quand nous sommes arrivées (Macri) faisait une tête et quand nous sommes parties, il en faisait une autre", a-t-elle expliqué. "Nous avons la sensation d'une mission accomplie. Depuis qu'il y a des gouvernements constitutionnels, nous avons dialogué avec tous les présidents, avec certains plus et avec d'autres moins. Nous ne voulons pas qu'il y ait une autre dictature et tout ce que nous faisons, c'est pour ça. Aujourd'hui, on n'est pas sortis de l'auberge. il y a des chose qui font mal, qui blessent", a-t-elle noté.

Elle a assuré que "jamais, on ne pourrait confondre un gouvernement élu par le peuple avec une dictature" et a conclu que le gouvernement de Macri se conduit "de façon autoritaire" puisqu'il "prend des mesures sans consulter personne" et il y a un secteur qui, comme nous le pensons, nous, pense que certaines choses qui ont éété faites ne sont pas bien."

A son tour, elle a signalé que "le dialogue a été ouvert" avec le président Mauricio Macri et elle a ajouté que le chef de l'Etat " a donné des garanties complètes" en ce qui concerne la réalisation de la marche que feront le 24 mars différentes organisations des droits de l'homme.

"Le président a écouté sereinement, a répondu à certaines données respectueusement et a garanti certaines actions comme celle du 24 mars que nous préparons", a soutenu Carlotto après la réunion qu'elle a eu avec Macri dans la résidence d'Olivos.

(Avec des informations d'El Destape)

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/?p=706945#.Vs62s4RQkRE

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