Bolivie: Sale guerre contre Evo Morales à quelques jours du referendum constitutionnel

Publié le par cubasifranceprovence

Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo

traduction Françoise Lopez

La Paz, 10 février (ABI).- La présidente de la Chambre des Députés, Gabriela Montaño, a dénoncé mercredi le fait que l'opposition bolivienne a manipulé laphoto d'une lieutenante de la Police en la faisant passer pour l'industrielle Gabriela Zapata pour faire une campagne sale contre le président Evo Morales face au referendum constitutionnel du 21 février prochain.

"Nous, nous dénonçons, nous alertons le pays et nous montrons la vérité, ce sera une décision personnelle de ceux qui se voient directement touchés de prendre les décisions ou les initiatives qu'il considère comme adéquates", a-t-elle dit.

Montaño, a dénoncé le fait que des législateurs de l'opposition, des journalistes et des analystes politiques ont publié sur les réseaux sociaux la photo de la lieutenante Mayra Medinaceli, qui a fait partie de sa sécurité personnelle en la faisant passer pour Gabriela Zapata dont on a appris il y a quelques jours qu'elle a eu une relation avec le Président.

"C'est le comble du mensonge et ceux qui propagent ce mensonge sur les réseaux, il est là, des parlementaires de l’opposition, madame Jeanine Añez, des journalistes, madame Jimena Mercado, de soi-disant analystes politiques, monsieur Iván Arias propagent les mensonges sur les réseaux sociaux", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

La présidente de la Chambre Basse, avec des preuves que la photo était "truquée" a expliqué que l'image personnelle de Mayra Medinaceli a été affectée par ce portrait qui a été manipulé dans le cadre d'une campagne sale pour le referendum.

"Bien sûr, que cela affecte la campagne, vous croyez que la manipulation de guerre sale n'affecte pas une campagne, bien sûr que oui. C'est pourquoi nous avons l'obligation de montrer la vérité, évidemment, parce que l'opposition, ce qu'elle veut, c'est la guerre sale", a-t-elle souligné.

La semaine dernière, le président Evo Morales a demandé qu'on enquête surles dénonciations formulées par l'ex chef du renseignement au début des années 90 devenu journaliste Carlos Valverde qui l'a accusé de trafic d'influence suite aux contrats signés par l'Etat avec l'entreprise chinoise CAMCE dont la représentante est son ex compagne avec qui il aeu un fils qui est mort.

Morales sur les attaques sur les réseaux sociaux: "Pour la Bolivie, nous allons continuer à le supporter"

Cochabamba, 9 février - (ABI).- Le président Evo Morales a évoqué mardi la campagne de harcèlement et de discrédit organisée contre lui sur les réseaux sociaux et il a averti que c'est une manoeuvre de l'opposition pour mentir à la population mais que pour la Bolivie, il supportera cette attaque médiatique qui comprend même des insultes raciales et s'en prend à sa vie privée.

"Les opposants incitent seulement à mentir en se servant des réseaux sociaux. Tout pour la Bolivie, pour la dignité, l'égalité, il faut supporter cela, il faut souffrir cela. Pour la Bolivie, nous allons continuer à le supporter", a-t-il remarqué dans une interview sur radio Kausachun Coca.

"Ces choses ne me démoraliseront pas", a dit Morales en évoquant la forte campagne médiatique que l’opposition développe contre lui en vue du referendum constitutionnel du 21 février prochain.

Il a averti que derrière cette attaque médiatique, il y a Carlos Sánchez Berzain, ex ministre du Gouvernement de Gonzalo Sánchez de Lozada. “Nous n'allons pas nous rendre, nous savons qui ils sont", a-t-il ajouté.

Il a regretté que certains médias se prêtent à cette campagne de discrédit et reproduisent de fausses nouvelles qui circulent sur les réseaux sociaux pour promouvoir le "Non" au referendum constitutionnel.

"Les médias qui entrent dans ce jeu ne s'imaginent pas combien c'est préjudiciable à la Bolivie", a-t-il alerté.

A son avis, la campagne de mensonges qui circule sur les réseaux sociaux est surtout préjudiciable aux nouvelles générations qui sont le groupe de la société qui inter-agit le plus sur ces réseaux.

"L'attitude de la droite est tellement basse et lâche qu'ils n'ont pas de projets, nous, nous avons le projet de libération et en peu de temps, nous l'avons démontré", a-t-il souligné.

A moins de 2 semaines du referendum, la fièvre électorale est montée en Bolivie et les campagnes pour le "Oui" et pour le "Non" se sont accentuées et se sont transportées sur les réseaux sociaux où abondent les insultes contre Morales, même d'ordre raciste.

Source ABI

Source en espagnol:

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/02/10/especial-bolivia-denuncian-guerra-sucia-contra-evo-morales-a-pocos-dias-del-referendum-constitucional/

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